Galli, Sandy
Promotor(s) :
Rousselle, Laurence
Date of defense : 6-Sep-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/2139
Details
Title : | [fr] L'exploration des capacités numériques de base de personnes porteuses de Trisomie 21 |
Author : | Galli, Sandy ![]() |
Date of defense : | 6-Sep-2016 |
Advisor(s) : | Rousselle, Laurence ![]() |
Committee's member(s) : | Majerus, Steve ![]() Meulemans, Thierry ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 97 |
Rameau keyword(s) : | Trisomiques 21 Mathématiques -- Aspect cognitif |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Commentary : | 6 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le profil cognitif des personnes porteuses de la Trisomie 21 est caractérisé par une relative faiblesse des capacités verbales, tandis que les capacités visuo-spatiales semblent relativement préservées. Les enfants et adolescents porteurs du syndrome manifestent des difficultés importantes dans les apprentissages mathématiques par rapport à des enfants tout-venant. Ainsi cette étude s’intéresse à l’origine des difficultés numériques des sujets porteurs du syndrome, qui est encore incertaine. L’objectif principal est d’explorer les capacités de traitement de la magnitude chez ces personnes, en évaluant l’influence possible des capacités verbales et visuelles sur celles-ci. Notre hypothèse suggère que les sujets porteurs de trisomie 21 auraient de moins bonnes performances pour le traitement symbolique de la magnitude, s’appuyant davantage sur des capacités langagières, que pour le traitement non-symbolique de la magnitude, plutôt influencé par des capacités visuo-spatiales. Pour cela, dix-sept enfants et adolescents porteurs de trisomie 21 ont été individuellement appariés à des enfants tout-venant au niveau de l’âge mental non verbal. Il s'agit tout d’abord d’évaluer leurs capacités générales de raisonnement verbal et visuo-spatial ; de mémoire à court terme verbale et visuo-spatiale ainsi que leurs habiletés mathématiques. Ensuite les capacités de traitement de la magnitude ont été évaluées en variant le type de stimulus utilisé (symbolique versus non symbolique) d’une part et la modalité de présentation (auditive versus visuelle) d’autre part. Enfin, une tâche d’estimation de quantité permet d’évaluer la perception rapide de petits ensembles (subitizing). Les résultats confirment des difficultés dans le traitement symbolique de la magnitude, cependant ils révèlent également des difficultés pour le traitement non-symbolique de la magnitude. De plus, les épreuves de traitement de la magnitude à modalité visuelle sont majoritairement moins bien réussies que les épreuves à modalité verbale. Ces résultats suggèrent que les capacités verbales des sujets porteurs du syndrome ne peuvent suffire à expliquer leurs performances arithmétiques. Ces dernières pourraient ainsi reposer sur un déficit à discriminer des petites numérosités (subitizing), mais également sur un déficit de mémoire à court terme verbale.
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