La valorisation verte des friches industrielles urbaines

Abstract

A l’heure du développement durable, il est essentiel d’offrir aux citadins des espaces de respiration dans la ville, sans que ceux-ci participe à son étalement. A travers ce travail de fin d’étude, je m’intéresse à la valorisation verte des friches industrielles urbaines. Cette requalification peut revêtir plusieurs formes. La friche peut devenir des espaces de loisirs et de détente pour les habitants, ainsi que des espaces à but économique et/ou social à travers l’agriculture urbaine. Elle peut aussi permettre la création de paysages particuliers dans la ville souvent minérale, tout en permettant l’assainissement du sol par les plantes. Pour répondre aux critères du développement durable, la ville se doit d’être évolutive. Ces espaces sont réversibles et s’implantent rapidement. Nous verrons, à travers l’Etat de l’Art et l’analyse d’exemples de bonnes pratiques, dans quelles mesures ces espaces sont possibles. En pratique, l’étude des friches réaménagées choisies a été réalisée à partir de la littérature et d’entretien avec un expert du site pour chaque cas. Cet examen détaillé des exemples, me permettra de créer un outil d’aide à la décision pour un porteur de projet. Celui-ci peut être un urbaniste de la ville ou un concepteur. Le logigramme le guidera dans le choix de la valorisation verte la plus optimale pour une friche spécifique. Une fois ce dispositif réalisé, il sera testé. Une friche sera choisie parmi celles de la Vallée sérésienne. Ce choix fera suite à une réflexion sur le contexte actuel et passé de cette ville, effectuée avec l’aide de chercheurs de l’Ulg, de la SPAQuE et d’AREBS. La lecture du logigramme concernant la friche choisie, le HF6, a été possible grâce à une enquête publique réalisée auprès des habitants voisins de la friche. Cette démarche exploratoire a permis de récolter quelques informations pour répondre au logigramme ainsi que les souhaits de certains habitants concernant le Haut Fourneaux n°6. Ce test me permettra de faire une critique du logigramme et de mon travail et d’élaborer des pistes de réflexions possibles pour la suite de celui-ci.