Etude du maltage artisanal de l'orge brassicole pour son développement en circuit court en wallonie
Robert, Hugo
Promotor(s) :
Sindic, Marianne
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Godin, Bruno
Date of defense : 29-Aug-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/3013
Details
Title : | Etude du maltage artisanal de l'orge brassicole pour son développement en circuit court en wallonie |
Author : | Robert, Hugo ![]() |
Date of defense : | 29-Aug-2017 |
Advisor(s) : | Sindic, Marianne ![]() Godin, Bruno |
Committee's member(s) : | Delvigne, Frank ![]() Bodson, Bernard ![]() Tyteca, Eva ![]() Winandy, Stéphane ![]() |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Maltage [fr] Artisanal [fr] Wallonie [fr] Circuit court |
Discipline(s) : | Engineering, computing & technology > Chemical engineering |
Funders : | Centre de recherche agronomique wallon |
Research unit : | Centre de recherche agronomique wallon |
Target public : | Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en bioingénieur : chimie et bioindustries, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] La culture de la bière en Belgique a été reconnue, le 30 novembre 2016, patrimoine mondial de l’Unesco. Outre le savoir–faire, partagé par beaucoup de brasseurs internationaux, il s’agit bien de la diversité, de la culture et de l’histoire brassicole faisant partie intégrante de notre quotidien qui sont reconnues ici.
La Belgique a su garder au cours du temps un intérêt important pour ce secteur dont les produits sont très liés à la notion de terroir. Notion définie par l’Unesco comme « un espace géographique délimité défini à partir d’une communauté humaine qui construit au cours de son histoire un ensemble de traits culturels distinctifs, de savoirs, et de pratiques fondées sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains. Les savoir-faire mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et permettent une reconnaissance pour les produits ou services originaires de cet espace, et donc pour les hommes qui y vivent. Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition. » On a ainsi assisté au cours du temps à la caractérisation des terroirs belges, en partie par leur culture brassicole. Citons ainsi le Lambic, bénéficiant du label « Spécialité traditionnelle garantie », typique de la vallée de la Senne, la Saison, bière destinée historiquement aux ouvriers agricoles et fervente représentante du Hainaut ou encore les Rouges des Flandres, bières de fermentation mixte de Flandre occidentale.
Mais qu’en est-il « des interactions entre le milieu et les facteurs humains » ou « des produits originaires de cet espace » ? La Belgique est aujourd’hui un producteur d’orge brassicole anecdotique dont la production est loin de combler les besoins du secteur. Secteur qui joue toujours la carte du terroir tout en travaillant des matières premières étrangères, qu’il s’agisse de l’orge comme du houblon.
Cette reconnaissance par l’Unesco est pour la Belgique une vitrine sur le monde et il est important de remettre en question, de temps à autre, notre manière de produire afin que nos terroirs restent « vivants et innovants ».
Ceci étant dit, quelle autre question se poser que la provenance des matières premières contenues dans nos bières ?
Cite this master thesis
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