Contribution des systèmes d'information géographique pour la cartographie des zones à risques d'inondation a Yaounde : application au bassin versant du Mfoundi
Zogning Moffo, Maurice Olivier
Promotor(s) :
Dewals, Benjamin
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Ozer, Pierre
Date of defense : 13-Sep-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/3209
Details
Title : | Contribution des systèmes d'information géographique pour la cartographie des zones à risques d'inondation a Yaounde : application au bassin versant du Mfoundi |
Translated title : | [en] Contribution of Geographic Information Systems for mapping of flood risk areas in Yaoundé: a case study of Mfoundi watershed |
Author : | Zogning Moffo, Maurice Olivier ![]() |
Date of defense : | 13-Sep-2017 |
Advisor(s) : | Dewals, Benjamin ![]() Ozer, Pierre ![]() |
Committee's member(s) : | Roginsky, Sandrine
Billen, Roland ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 54 pages hors annexes et table des matières |
Keywords : | [fr] Bassin versant, cartographie, enjeux menacés, Gestion des risques, facteurs naturels, modèle, Mfoundi, MNT, pluviométrie, Risques d’inondation, SIG, Yaoundé. |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Situé à 210 Km de la côte atlantique, la ville de Yaoundé est exposée à une gamme de risques naturels au rang desquels, les risques sismiques, les mouvements de masse et surtout les inondations. La fréquence d’apparition du dernier aléa est très élevée par rapport aux autres menaces. En effet, de 1970 à 2016, 171 inondations ont été recensées. Ces inondations ont causé de nombreux dégâts matériels, environnementaux et plus de 70 pertes en vies humaines (ZOGNING MOFFO.M.O & al. 2011). Au cours de cette même période, on a enregistré une diminution de la pluviométrie annuelle de 9,2 % (146 mm) tandis que la surface imperméabilisée par le bâti a été multiplié par 9 entre 1956 et 2010 (de 3,16 à 31,53 km²,). Ce qui suppose que le rôle de l’homme s’est amplifié dans la genèse des inondations, principalement à travers l’urbanisation et ses corollaires (occupation des zones inondables, dysfonctionnement des ouvrages d’évacuation des eaux).
Le but principal de ce travail était d’utiliser les possibilités qu’offrent les Systèmes d’Information Géographique pour cartographier et quantifier les zones inondables ainsi que les enjeux humains menacés. Pour atteindre cet objectif, une approche méthodologique par combinaison multicritères des cartes dérivées du MNT et de l’hydrographie a été opérée grâce au Model Builder d’ArcGIS. Il ressort que 86,17 km² soit 30,5% de la superficie de la ville se retrouvent dans les zones à très fort et fort risque d’inondation, tandis que 9,23 Km² (26%) du bassin versant du Mfoundi est exposé au même niveau de risque. La quantification des enjeux menacés a été effectuée à travers le croisement des couches de données et les requêtes spatiales, donnant un bilan de 62 126 bâtiments potentiellement inondables, soit une population à risque de 186 378 habitants en considérant 3 membres par ménage. 318.05 km de routes et des centaines d’équipements socioéconomiques ont également été répertoriés dans les zones potentiellement inondables.
Face à ces menaces, des mesures de prévention, de protection et de préparation ont été déployées par la Communauté Urbaine de Yaoundé, les ONG, et les populations à risque pour gérer les inondations. Ces aménagements très localisés dans l’espace et le temps n’ont fait que réduire les risques temporairement. En effet, la défaillance des ouvrages d’assainissement pluvial et d’évacuation des eaux, la carence de l’entretien régulier des ouvrages hydrauliques, et le laxisme de l’Etat dans les politiques d’occupation des zones inondables sont autant de maux qui viennent s’ajouter aux facteurs naturels pour amplifier les risques d’inondation.
Bien que comportant des limites, ce travail se veut une contribution à la prévention des catastrophes naturelles, en l’occurrence les inondations. La prise en compte des données hydrologiques et topographiques à hautes résolutions spatiales pourraient contribuer à la réalisation d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation encore plus précis, et offrir aux décideurs des informations fiables et utiles dans le processus d’aménagement des zones inondables et de gestion des risques d’inondation.
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