Les difficultés morphosyntaxiques rencontrées par les enfants dysphasiques selon une perspective constructiviste : suivi longitudinal
Bir, Maud
Promotor(s) :
Maillart, Christelle
Date of defense : 20-Jun-2014 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/374
Details
Title : | [fr] Les difficultés morphosyntaxiques rencontrées par les enfants dysphasiques selon une perspective constructiviste : suivi longitudinal |
Author : | Bir, Maud ![]() |
Date of defense : | 20-Jun-2014 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle ![]() |
Committee's member(s) : | Stefaniak, Nicolas ![]() Detraux, Jean-Jacques ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 104 |
Rameau keyword(s) : | Troubles du langage -- Chez l'enfant Grammaire Schèmes (psychologie) Constructivisme (psychologie) |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 3 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le but du mémoire est d’envisager les difficultés morphosyntaxiques des enfants dysphasiques selon l’approche constructiviste de la T.U.C.. Les enfants construisent leur grammaire en déduisant des schèmas de construction d’après ce qu’ils entendent et les enrichissent grâce à leurs propres productions. Ils auraient du mal à généraliser leurs schémas de construction. Leurs constructions relèveraient d’une sous spécification de la forme, restant lexicalisées et figées. Les enfants dysphasiques seraient plus dépendants à l’input qu’on leur adresse par rapport aux enfants tout venant, et auraient besoin de plus d’exemplaires pour généraliser. Leurs constructions étant rigides, nous soumettons l’hypothèse d’un manque de variabilité des schémas comme un facteur explicatif des difficultés de généralisation chez les enfants dysphasiques. La méthodologie employée est longitudinale et se compose de trois sessions avec deux groupes : enfants dysphasiques et enfants contrôles. Les sessions démarrent par une interaction filmée pour recueillir du langage spontané de chaque enfant. Nous construisons alors une tâche de priming et une tâche de répétition, impliquant les processus de généralisation sous certaines conditions : structures acquises, structures non-acquises, degré d’abstraction partiel, degré d’abstraction total. Sur les trois sessions, les enfants dysphasiques ont plus de mal à généraliser les schémas non acquis que les schémas acquis. Ils ont des performances majoritairement plus faibles que les enfants contrôle. La différence est plus marquée concernant les structures non acquises quand on compare les deux groupes à la session 3. Les enfants dysphasiques ont plus de mal à généraliser les schémas de construction acquis et non-acquis quand l’abstraction est totale. Quand elle est partielle, ils ont de meilleures performances quand les schémas sont acquis. Ces résultats sont en adéquation avec nos hypothèses. Plus la généralisation est coûteuse en ressources de traitement et en généralisation (schémas non-acquis et généralisation totale), plus les enfants dysphasiques sont en difficulté. Ainsi, en testant le degré de variabilité au sein des items, nous observons que le manque de productivité syntaxique et le besoin d’une masse critique d’exemplaires importante influencent directement les capacités de généralisation des enfants dysphasiques.
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