Impact de la lumière sur le fonctionnement exécutif : dissociation de l'impact entre les processus cognitifs automatiques et contrôlés
Xhrouet, Marine
Promotor(s) : Collette, Fabienne
Date of defense : 28-Aug-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4277
Details
Title : | [fr] Impact de la lumière sur le fonctionnement exécutif : dissociation de l'impact entre les processus cognitifs automatiques et contrôlés |
Author : | Xhrouet, Marine |
Date of defense : | 28-Aug-2017 |
Advisor(s) : | Collette, Fabienne |
Committee's member(s) : | Brédart, Serge
Ferrara, André |
Language : | French |
Number of pages : | 103 |
Rameau keyword(s) : | Fonctions exécutives (neuropsychologie) -- Effets de la lumière Cognition -- Effets de la lumière |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Animal psychology, ethology & psychobiology Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Commentary : | 6 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Au-delà de la vision, la lumière, plus particulièrement la lumière bleue (480 nm), régule de nombreuses fonctions biologiques dites « non-visuelles », incluant le photoentraînement de notre rythme circadien, et constitue également un stimulant efficace de la vigilance et de l’éveil. Cependant, la littérature reste mitigée concernant le potentiel bénéfique de la lumière sur notre fonctionnement exécutif. Plus particulièrement, aucune étude n’a, à notre connaissance, déjà exploré la différenciation de l’impact de la lumière entre des processus automatiques et contrôlés engagés dans une tâche requérant un contrôle cognitif important. La procédure expérimentale a consisté en 2 sessions séparées d’une semaine d’intervalle et identiques, exceptées pour la condition lumineuse. Le protocole a débuté 7 heures avant l’heure de coucher habituelle du participant, par le maintien sous une lumière tamisée (< 5 lux) pendant 5 heures, suivi d’une exposition de 2 heures à une lumière enrichie en bleu (1500 lux) ou en rouge (150 lux), pour se terminer par une dernière 1 heure et demie dans la pénombre (< 5 lux). Tout au long de l’expérimentation, 12 échantillons salivaires de mélatonine et de cortisol ont été collectés, tandis quela somnolence subjective et la vigilance ont été évaluées à 10 reprises. Enfin, une tâche de Stroop a été administrée uniquement durant l’exposition lumineuse. Les résultats indiquent une plus grande suppression de la sécrétion de mélatonine nocturne durant et successivement à l’exposition lumineuse enrichie en bleu, sans impact sur la concentration de cortisol ou la somnolence subjective. La vigilance s’est quant à elle majoritairement améliorée consécutivement à l’exposition lumineuse enrichie en bleu, sans différence notable pendant l’exposition lumineuse, exceptée pour le nombre de moments d’inattention. Enfin, notre étude ne nous a pas permis de mettre en évidence un quelconque impact de la lumière enrichie en bleu sur la contribution relative des processus automatiques et contrôlés dans la tâche de Stroop, une absence de résultats probablement imputable au manque de sensibilité de la tâche. Nos résultats ont été confrontés à nos hypothèses définies à priori, et interprétés en regard des connaissances actuelles sur la lumière. Les limites inhérentes à notre étude ont été énoncées, suivies de plusieurs pistes pour la recherche future.
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