Roig-sanchis, Virginie
Promotor(s) :
Morsomme, Dominique
Date of defense : 19-Jun-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/461
Details
Title : | [fr] Effet de l’expertise musicale sur le jugement de la justesse vocale. |
Author : | Roig-sanchis, Virginie ![]() |
Date of defense : | 19-Jun-2013 |
Advisor(s) : | Morsomme, Dominique ![]() |
Committee's member(s) : | Leclercq, Anne-Lise ![]() Lejeune, Lionel |
Language : | French |
Number of pages : | 121 |
Rameau keyword(s) : | Expertise Musique Voix |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Multidisciplinary, general & others |
Commentary : | 11 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en orthodontie-voix |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Evaluer des performances vocales est une activité fréquente, que nous possédions ou non une expertise musicale. De nombreuses études ont montré les effets de l’expertise sur la perception musicale. A notre connaissance, aucune étude n’a comparé le jugement perceptif de la justesse réalisé par des juges experts en musique avec celui réalisé par des juges non-experts, que ce soit pour des voix « naturelles » ou pour des voix lyriques. L’objectif de ce mémoire est donc d’étudier l’effet de l’expertise musicale sur le jugement de la justesse vocale. Pour cela, un groupe de juges non-experts a évalué un corpus de voix « naturelles » produisant le chant « joyeux anniversaire » et un autre groupe de juges non-experts a évalué un corpus de voix interprétant la dernière phrase de ce même chant avec une technique lyrique. Les données recueillies dans chacun des deux groupes ont été, respectivement confrontées aux données recueillies par Larrouy-Maestri et al. (2013) et Nowak (2012) chez des juges experts. Les résultats ont montré que, si l’expertise musicale n’est pas nécessaire pour être capable d’évaluer la justesse de voix « naturelles », celle-ci influence, en revanche, l’évaluation des voix lyriques. En effet, pour l’évaluation de la justesse des voix « naturelles », les juges experts et non-experts, sont cohérents et leurs évaluations sont en lien avec les mesures objectives de la justesse. En revanche, lorsqu’il s’agit d’évaluer la justesse de voix lyriques, nous avons montré qu’il existe une moindre concordance entre les juges non-experts et qu’il n’y a pas de relation entre leurs jugements et ceux des experts. Evaluer la justesse d’une voix produite avec une technique de chant particulière, telle que le chant lyrique, requiert donc un certain niveau d’expertise dans le domaine musical. Même en l’absence d’expertise, les juges avaient déjà été exposés à des voix « naturelles » mais pas nécessairement à des voix lyriques. Inclure au modèle des variables telles que leurs préférences musicales permettrait d’approfondir la compréhension de ce phénomène.
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