Exploration des effets d’une diminution de la charge cognitive sur l’orthographe grammaticale chez les enfants dyslexiques
Dembour, Elise
Promotor(s) : Poncelet, Martine
Date of defense : 11-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/483
Details
Title : | [fr] Exploration des effets d’une diminution de la charge cognitive sur l’orthographe grammaticale chez les enfants dyslexiques |
Author : | Dembour, Elise |
Date of defense : | 11-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Poncelet, Martine |
Committee's member(s) : | Detraux, Jean-Jacques
Lejeune, Brigitte |
Language : | French |
Number of pages : | 73 |
Rameau keyword(s) : | Cognition chez l'enfant Orthographe Enfants dyslexiques Dyslexie |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 4 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Il semble que l'orthographe lexicale est principalement sous-tendue par la conscience phonologique tandis que l'orthographe grammaticale dépendrait plus de la maîtrise des règles de grammaire. Les données reprises dans ce travail mettent en évidence un déficit de la conscience phonologique chez les enfants dyslexiques, qui empêcherait le développement normal de l'orthographe lexicale. Nous avons émis l'hypothèse que les difficultés en orthographe grammaticale présentes chez les enfants dyslexiques seraient la conséquence de ces difficultés évidentes en orthographe lexicale. Dans ce travail, il apparaît en effet qu'une charge cognitive supplémentaire introduite lors d'une tâche d'orthographe chez les enfants tout-venant peut diminuer les résultats en orthographe grammaticale. Nous avons réalisé une étude avec des enfants dyslexiques afin de déterminer si les mécanismes qui sous-tendent spécifiquement l'orthographe grammaticale sont altérés ou non chez ces enfants. Ces enfants ont été soumis deux fois à une même dictée. La première fois, ils ne connaissaient pas les items lexicaux de la dictée, se qui rendait la tâche coûteuse sur le plan cognitif. Ensuite, nous avons entraîné les enfants à l'écriture des items de la dictée. Nous avons alors à nouveau proposé la dictée, en espérant qu'elle requière moins de ressources cognitives. Nous observons une amélioration significative des scores en orthographe lexicale. Cela atteste de la réussite de l'apprentissage des mots de la dictée. Malgré cette amélioration lexicale significative, nous n'observons pas de différence significative entre les scores grammaticaux. Cependant il est intéressant de constater que malgré une plus grande proportion d'erreurs grammaticales dans les dictées des enfants dyslexiques,il n'y a pas de différence significative entre les 2 groupes à la tâche grammaticale qui exige moins de ressources attentionnelles.
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