Enjeux socio-économiques et environnementaux du développement de plantation d'anacardiers dans le bassin cotonnier en Côte d'Ivoire : Cas du département de Boundiali
Traore, N'Golo Karim
Promotor(s) :
Dogot, Thomas
;
KOFFI, Yao Simplice
Date of defense : 24-Aug-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5102
Details
Title : | Enjeux socio-économiques et environnementaux du développement de plantation d'anacardiers dans le bassin cotonnier en Côte d'Ivoire : Cas du département de Boundiali |
Author : | Traore, N'Golo Karim ![]() |
Date of defense : | 24-Aug-2018 |
Advisor(s) : | Dogot, Thomas ![]() KOFFI, Yao Simplice |
Committee's member(s) : | Berti, Fabio ![]() Beckers, Yves ![]() Lebailly, Philippe ![]() |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Anacarde, Boundiali, coton, socio-économie, environnement |
Discipline(s) : | Life sciences > Agriculture & agronomy |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] L’objectif de cette étude est de déterminer les enjeux socio-économiques et environnementaux du développement des plantations d'anacardiers dans la communauté rurale de Boundiali. Pour atteindre ces objectifs, une enquête a été menée auprès d’un échantillon de 47 producteurs d’anacarde et de coton dans huit villages du Département de Boundiali. En plus des producteurs, la direction régionale de l’agriculture et les acteurs de la filière (ANADER et CCA) ont été interviewés. Un questionnaire structuré en quatre parties et des guides d’entretien ont été utilisés pour la collecte des données. Les résultats de cette étude ont montré que l’anacarde est produit sur des exploitations familiales. Les superficies consacrées à l’anacarde sur les exploitions investiguées varient de 2 à 40 ha, avec une médiane qui se situe à 10 ha. Cette spéculation enregistre la plus grande surface emblavée par l’échantillon de producteurs (462 ha), suivie du coton (164 ha). Le maïs, le riz pluvial, l’arachide et l’igname produits principalement pour l’autoconsommation ont des superficies respectives de 134 ha, 107,5 ha, 76 ha et 16,5 ha. Ces superficies montrent que l’anacarde prend de l’ampleur dans les assolements des producteurs, mais n’impacte pas la production de cultures annuelles. Les principales raisons de l’essor de l’anacarde relevées auprès des producteurs sont la valeur commerciale des noix de cajou, le temps consacré à l’entretien des vergers, l’intérêt environnemental, la préparation de la retraite, la diversification des sources de revenus suite à la crise cotonnière et la sécurisation foncière. Cependant, les producteurs sont confrontés à certaines contraintes telles que le manque d’intrants, les dégâts causés par les boeufs, les feux de brousse, la fluctuation des prix, les problèmes fonciers et le vol des noix de cajou. Ces éléments impactent le rendement (400 Kg/ha) et le revenu agricole du travail et du capital familial. De plus, l’anacardier a un impact positif sur l’environnement et son revenu est complémentaire à celui du coton.
File(s)
Document(s)
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.