L'impact des expériences de mort imminente sur la qualité de vie des personnes l'ayant vécue et les besoins d'accompagnement invoqués par celles-ci
Mutsers, Delphine
Promotor(s) : Petre, Benoît ; Cassol, Helena
Date of defense : 4-Sep-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5212
Details
Title : | L'impact des expériences de mort imminente sur la qualité de vie des personnes l'ayant vécue et les besoins d'accompagnement invoqués par celles-ci |
Author : | Mutsers, Delphine |
Date of defense : | 4-Sep-2018 |
Advisor(s) : | Petre, Benoît
Cassol, Helena |
Committee's member(s) : | Hoge, Axelle
Donneau, Anne-Françoise GHUYSEN, Alexandre CHARLAND-VERVILLE, Vanessa Bragard, Isabelle Pétré, Benoît Guillaume, Michèle |
Language : | French |
Number of pages : | 73 |
Discipline(s) : | Human health sciences > Public health, health care sciences & services |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée en éducation thérapeutique du patient |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine |
Abstract
[fr] Depuis que les sciences se sont intéressées aux Expériences de Mort Imminente (EMI), il est rapidement apparu que celles-ci modifiaient à plusieurs égards la vie des expérienceurs. La plupart des études qui se sont penchées sur ces modifications se sont appuyées sur des grilles de questions fermées et relativement orientées, qui ne peuvent tout à fait rendre compte de la richesse et de la complexité des changements qui s’opèrent. Notre recherche vise dès lors à ouvrir la question de l’impact à d’autres thèmes, en nous intéressant en particulier au rôle que peut ou devrait jouer le personnel soignant.
Pour cette enquête, nous avons rencontré 14 expérienceurs, lors d’entretiens semi-directifs basés sur un questionnaire conçu à partir de la littérature et validé par nos promoteurs. Ces entretiens ce sont presque tous (11 sur 14) clos par le remplissage de la grille LCI-revised.
Nos résultats permettent de corroborer plusieurs hypothèses déjà étudiées dans la littérature, telles que la diminution de la peur de la mort, l’augmentation de la croyance dans une vie après la mort, l’augmentation de l’altruisme, de l’ouverture, de la tolérance. Au-delà de ces aspects, tous présents dans la LCI-revised, plusieurs autres enseignements apparaissent. Tout d’abord, la plupart des personnes souhaitent profiter de la vie plus sereinement. Une diversité d’avis s’est présentée sur la thématique de la communication. Que ce soit avec des proches ou avec le personnel soignant, les expérienceurs manifestent des vécus différenciés. Certains n’ont aucune difficulté à en parler à leurs proches et y trouvent du soutien alors que d’autres n’ont pas osé en parler autour d’eux, de peur d’être marginalisé. Souvent, une période relativement longue est nécessaire avant de pouvoir intégrer véritablement l’expérience, notamment grâce à la découverte (via les médias ou d’autres moyens) que d’autres personnes ont vécu ce même genre d’expérience. Enfin plusieurs personnes ont manifesté un fort désir de transmission de leur expérience, afin de pouvoir aider d’autres personnes qui s’approchent de la mort. Quant à la question de leurs besoins envers le personnel soignant, plusieurs personnes auraient souhaité pouvoir bénéficier d’une écoute, d’un soutien, tel que celui pratiqué par exemple par nos entretiens. S’agissant d’une recherche qualitative et exploratoire, ces différents résultats devraient être complétés par des analyses plus systématiques et fournies.
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