La prévention de la violence hospitalière : état des lieux de la sécurisation des hôpitaux liégeois
Fontana, Blandine
Promotor(s) : Lemaître, André
Date of defense : 23-Aug-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5236
Details
Title : | La prévention de la violence hospitalière : état des lieux de la sécurisation des hôpitaux liégeois |
Author : | Fontana, Blandine |
Date of defense : | 23-Aug-2018 |
Advisor(s) : | Lemaître, André |
Committee's member(s) : | Leclercq, Stéphane
Schroyen, Catherine |
Language : | French |
Number of pages : | 22 (hors annexes) |
Keywords : | [fr] Violence hospitalière [fr] Prévention [fr] Victimisations [fr] Mesures de prévention [fr] Institutions hospitalières [fr] Criminalité. |
Discipline(s) : | Law, criminology & political science > Criminology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en criminologie, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Abstract
[fr] La violence hospitalière est un phénomène préoccupant qui touche l’ensemble des établissements de santé. De nature institutionnelle et systémique, cette violence est liée au fonctionnement même de l’hôpital et impacte psychologiquement et physiquement les victimes qui peuvent aussi bien être le personnel que les patients. Cette étude a pour but d’investiguer, de manière descriptive, les formes de violence hospitalière touchant les hôpitaux de la Ville de Liège et réaliser un état des lieux non exhaustif des mesures de prévention que les hôpitaux ont mis en place afin de diminuer la violence hospitalière. La passation d’entretiens semi-directifs nous a permis de récolter les données quant aux victimisations subies au sein de l’institution et aux politiques de sécurisation effective. A la suite de l’analyse de nos résultats, l’agression verbale et les vols sont les formes les plus courantes de violence hospitalière mais sont souvent sous-déclarées, notamment par les soignants. Le service des urgences et de psychiatrie présentent un risque élevé d’être un lieu d’expression de l’agressivité. L’envergure et l’architecture sont également des facteurs de risque en ce qu’ils augmentent l’anonymat des auteurs par le flux important et non contenu de passages au sein des services. Des recherches ultérieures présentant un échantillon plus hétérogène et plus large doivent être menées pour confirmer l’éventail des mesures de prévention effectives au sein de ces institutions et pour exposer les facteurs influençant la violence hospitalière.
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