Pabiot, Aurélie
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 5-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/528
Details
Title : | [fr] Le raisonnement analogique des enfants dysphasiques |
Author : | Pabiot, Aurélie |
Date of defense : | 5-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Sougné, Jacques
Detraux, Jean-Jacques |
Language : | French |
Number of pages : | 102 |
Rameau keyword(s) : | Raisonnement Analogie (philosophie) Troubles du langage -- Chez l'enfant |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 3 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’approche cognitivo-fonctionnelle (Langacker, 1987) analyse le développement langagier dans une perspective constructiviste, estimant que le langage du jeune enfant s’élabore par complexification et abstraction progressives des structures langagières (Goldberg, 1995) issues de son environnement linguistique (Bybee, 2010). L’abstraction nécessite que l’enfant soit capable d’extraire, par la réalisation d’analogies, des principes cognitifs abstraits des inputs langagiers auxquels il est exposé. Ainsi, par comparaison de deux énoncés structurellement similaires, engendrant la découverte des relations qu’ils partagent et l’abstraction de schémas de construction plus généraux (Gentner & Medina, 1998), l’enfant peut être productif avec son langage. Notre étude propose une mise à l’épreuve de ces théories en évaluant l’hypothèse d’un déficit des processus de raisonnement analogique chez les enfants dysphasiques. L’analyse des résultats obtenus à l’issue de la passation de deux tâches expérimentales non linguistiques évaluant directement les capacités de traitement analogique révèle de plus faibles performances chez les enfants dysphasiques que chez les enfants contrôles auxquels ils sont appariés. En outre, elle montre que s’il y a bien une supériorité du traitement de traits avant tout perceptifs sur celui de traits plus abstraits qui s’observe chez les deux populations, les enfants dysphasiques sont cependant davantage mis en difficulté lorsque les inputs à comparer ne présentent pas de similarité perceptuelle. Enfin, l’étude nous dévoile que si une surcharge cognitive due à la présentation séquentielle de l’input engendre de moins bonnes performances pour tous les enfants, il s’avère toutefois que celle-ci génère tout autant de difficultés de raisonnement analogique chez les deux populations. Ces résultats nous permettent d’envisager que ce sont les difficultés de traitement analogique en elles-mêmes qui sont à l’origine des difficultés morphosyntaxiques rencontrées dans le cadre de la dysphasie.
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