Les représentations phonologiques chez les enfants dysphasiques. Influence des probabilités phonotactiques dans la reconnaissance des mots parlés chez les enfants dysphasiques
Troha, Pauline
Promotor(s) :
Maillart, Christelle
Date of defense : 10-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/540
Details
Title : | [fr] Les représentations phonologiques chez les enfants dysphasiques. Influence des probabilités phonotactiques dans la reconnaissance des mots parlés chez les enfants dysphasiques |
Author : | Troha, Pauline ![]() |
Date of defense : | 10-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle ![]() |
Committee's member(s) : | Majerus, Steve ![]() Stefaniak, Nicolas ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 75 |
Rameau keyword(s) : | Troubles du langage -- Chez l'enfant Langue parlée Langage -- Compréhension Reconnaissance des mots |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Notre étude a pour objectif d’évaluer la sensibilité aux probabilités phonotactiques (PP) des enfants dysphasiques au niveau réceptif, et plus précisément, leur capacité à détecter la fréquence phonotactique (FP) dans des séquences de sons de leur langue maternelle. Pour y parvenir, nous avons conçu une tâche de décision lexicale auditive comportant 120 mots et 120 pseudo-mots bisyllabiques et de structure phonologique consonne-voyelle-consonne-voyelle. Ces items se différenciaient par leur FP (faible ou élevée). 20 enfants dysphasiques, 20 enfants contrôles d’âge lexical et 20 enfants contrôles d’âge chronologique ont réalisé cette tâche expérimentale. Par ailleurs, pour éviter un impact de la densité du voisinage phonologique sur nos résultats et pour s’assurer que l’enfant n’utilisera pas ses connaissances lexicales nous avons contrôlé la densité du voisinage phonologique. Les pourcentages d’erreurs et les temps de réaction ont été analysés. L’hypothèse de départ postule que si les enfants dysphasiques ont des difficultés à détecter les PP de la langue, alors ils ne devraient pas être influencés par la FP et donc obtenir des résultats significativement inférieurs à ceux des enfants tout-venant. Les résultats obtenus ne permettent pas d’affirmer cette hypothèse. En effet, nous observons que les enfants dysphasiques, même s’ils font plus d’erreurs, présentent une sensibilité à la FP semblable à celles des enfants tout-venant plus jeunes. De plus, nous n'avons pas observé de ralentissement du temps de réaction chez les enfants dysphasiques en comparaison avec les enfants tout-venant. Cela appuie les résultats obtenus par Coady et al.. Enfin, l'effet de fréquence attendu est présent mais dans le sens contraire de nos prévisions. Les enfants dysphasiques acceptent plus facilement un pseudo-mot comme étant un mot lorsqu'il présente une PP faible.
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