Comment réaffecter les petites gares belges du XIXe siècle ? Quel impact auront-elles si elles sont intégrées dans un circuit touristique le long d'un RAVeL ? Etude de la ligne 163

Abstract

Au début de ce travail, nous avions émis l’hypothèse que les bâtiments de voyageurs le long des lignes de chemin de fer, réaménagée en RAVeL, représentaient un potentiel mal exploité. Nous pensions qu'il était possible de développer ce potentiel dans le cadre d'un projet urbanistique durable le long du RAVeL. Notre recherche s’est portée sur l'étude du patrimoine que les petites gares représentent.La Vennbahn, dont la ligne 163 est le prolongement, est un exemple à suivre. En la parcourant, on a pu apprécier son aménagement : la qualité du revêtement, la conservation de vestiges ferroviaires (rails, signaux...), l'aménagement de panneaux informatifs et de petites haltes mais surtout la reconversion des gares. Pas de « quartiers de la gare sinistres » (ou sinistrés) mais des bâtiments bien rénovés qui ont retrouvé une fonction : habitation, haltes pour le RAVeL, musée... La réaffectation des gares n'est pourtant pas si simple. L'histoire de la désaffectation des gares nous a appris que celle-ci ne s'est pas faite en un jour et que cela a pris des formes différentes. Comme à Bourcy, certains quartiers ont été sinistrés bien avant la fermeture de la ligne car les bâtiments de la « place de la gare » avaient perdu leur fonction tout en ayant les nuisances d'une gare. La gare elle-même est parfois désaffectée alors que la ligne de chemin de fer est toujours en service. On lui donnera donc initialement une fonction différente si elle borde un chemin de fer ou un RAVeL...