Comparaison de l’efficacité d’une part, d’un entraînement à la conscience phonologique, et, d’autre part, d’activités de stimulation lexicale sur les premiers apprentissages du langage écrit chez des enfants dont le français n’est pas la langue maternelle
Quenum, Laura
Promoteur(s) : Poncelet, Martine
Date de soutenance : 4-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/579
Détails
Titre : | [fr] Comparaison de l’efficacité d’une part, d’un entraînement à la conscience phonologique, et, d’autre part, d’activités de stimulation lexicale sur les premiers apprentissages du langage écrit chez des enfants dont le français n’est pas la langue maternelle |
Auteur : | Quenum, Laura |
Date de soutenance : | 4-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Poncelet, Martine |
Membre(s) du jury : | Attout, Lucie
Morsomme, Dominique |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 100 |
Mots-clé(s) Rameau : | Langage -- Acquisition Langage écrit Langue d'enseignement Langue maternelle et éducation Phonologie lexicale |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 18 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] A l’heure actuelle, nombreuses sont les études qui défendent l’idée selon laquelle il existe des liens étroits entre l’apprentissage du langage écrit et la conscience phonologique. Gombert (1990) va même jusqu’à affirmer que l’enfant doit être cognitivement prêt à la maîtrise métaphonologique pour apprendre à lire. Cependant, des études plus récentes ont montré que d’autres compétences linguistiques comme les compétences lexico-sémantiques contribuent également à la maîtrise de la langue écrite. Dans ce contexte, l’intérêt de ce mémoire a été de comparer l’efficacité de deux entraînements collectifs, l’un à la conscience phonologique, l’autre à la stimulation lexicale, sur les premiers apprentissages du langage écrit, chez des enfants n’ayant pas le français pour langue maternelle. Le premier entraînement avait pour objectif de développer la manipulation consciente des unités linguistiques du français. Le second entraînement, quant à lui, visait à développer la compréhension lexicale en développant d’une part le stock des mots compris et produits et d’autre part, en affinant les représentations lexico-sémantiques. Les résultats de cette étude ont montré que le groupe entraîné à la conscience phonologique a obtenu des performances significativement supérieures à celles obtenues par le groupe entraîné à la stimulation lexicale pour les habilités de décodage, tant en lecture qu’en orthographe. En revanche, concernant le lexique actif, c’est le groupe entraîné à la stimulation lexicale qui a obtenu les meilleurs résultats. Ces données ont confirmé nos hypothèses de départ quant au fait que les deux facettes de la lecture, à savoir le décodage et la compréhension peuvent être entraînées et donc améliorées. En accord avec les données de la littérature, nous avons montré que l’entraînement à la conscience phonologique, associé à la connaissance des règles de correspondances lettres/sons exerce un impact positif sur l’acquisition du langage écrit.
Fichier(s)
Document(s)
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.