Exploration des stratégies de résolution d'analogies dans la dysphasie en lien avec l'inhibition
Baril, Aurore
Promotor(s) :
Maillart, Christelle
Date of defense : 3-Sep-2018/11-Sep-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5868
Details
Title : | Exploration des stratégies de résolution d'analogies dans la dysphasie en lien avec l'inhibition |
Author : | Baril, Aurore ![]() |
Date of defense : | 3-Sep-2018/11-Sep-2018 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle ![]() |
Committee's member(s) : | Sougné, Jacques ![]() Rousselle, Laurence ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 119 |
Keywords : | [fr] Eye-tracking [fr] Fixations oculaires [fr] Dysphasie [fr] Raisonnement analogique [fr] mécanisme d'inhibition [fr] Fonctions exécutives |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La dysphasie est un trouble sévère et spécifique du langage oral dont certains aspects restent encore une énigme pour les experts dans ce champ de recherche. Les déficits langagiers peuvent être expliqués selon l’approche cognitive du langage qui implique des mécanismes généraux dans le développement de celui-ci. L’apprentissage du langage dépendrait de mécanismes généraux pour abstraire des règles langagières. Le raisonnement analogique permettrait de réaliser ce processus d’abstraction. Cependant, les enfants dysphasiques auraient des déficits de raisonnement analogique. Etant donné que de nombreux auteurs suggèrent que les enfants dysphasiques présentent un déficit d’inhibition, nous avons étudié le raisonnement par analogie en l’abordant sous l’angle du développement des fonctions exécutives en nous intéressant particulièrement à la composante d’inhibition. Ce travail cherche à savoir, grâce à la technique innovante du eye-tracking, si les stratégies visuelles des enfants porteurs de dysphasie reflèteraient cette faible capacité d’inhibition par rapport à des enfants tout-venant de même âge chronologique et de même âge linguistique lors d’une résolution de scènes analogiques. La tâche expérimentale de notre étude reprise par Richland et ses collaborateurs (2006) teste la capacité d’inhibition par la présence de distracteurs perceptifs qui entrent en compétition avec la solution analogique. La tâche expérimentale comprend des relations binaires ou tertiaires avec ou sans distracteur. Concernant les scores à la tâche de raisonnement analogique, l’étude porte sur 20 enfants, âgés de 6 à 13 ans, présentant une dysphasie appariés en âge chronologique avec 20 enfants contrôles, âgés de 6 à 13 ans, et appariés en âge linguistique avec 20 enfants contrôles, âgés de 4 à 11 ans. Pour l’exploitation des données du eye-tracker, seuls 17 enfants porteurs de dysphasie ont été retenus dans le premier appariement et 14 dans le deuxième appariement. Les résultats n’indiquent aucune différence significative aux niveaux des deux appariements pour les scores à la tâche expérimentale, pour les temps totaux moyens passés sur le distracteur et la cible (objet référent qui joue le même rôle que l’objet solution) et le nombre moyen de fixations portées sur le distracteur et la cible dans toutes les conditions. Cependant, les enfants dysphasiques ont des données légèrement supérieures concernant le distracteur et la cible. Nous avons émis l’hypothèse que les enfants dysphasiques auraient des difficultés d’encodage de la cible. Par ailleurs, ces enfants présentent une durée de résolution significativement plus importante que les enfants contrôles de même âge chronologique dans toutes les conditions, ce qui pourrait être dû à une plus faible vitesse de traitement.
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