Evaluation des effets de la formation et de la supervision de services d’aide aux familles qui accompagnent des personnes atteintes d’une maladie de type Alzheimer
Marquet, Manon
Promotor(s) : Adam, Stéphane ; Missotten, Pierre
Date of defense : 3-Sep-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/610
Details
Title : | [fr] Evaluation des effets de la formation et de la supervision de services d’aide aux familles qui accompagnent des personnes atteintes d’une maladie de type Alzheimer |
Author : | Marquet, Manon |
Date of defense : | 3-Sep-2013 |
Advisor(s) : | Adam, Stéphane
Missotten, Pierre |
Committee's member(s) : | Bullens, Quentin
Charlot, Valentine |
Language : | French |
Number of pages : | 114 |
Rameau keyword(s) : | Aidants naturels Alzheimer, Maladie d' Services de santé Services sociaux d'intérêt général Accompagnement socio-éducatif |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 8 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Introduction : Notre étude se centre sur des aidants professionnels à domicile qui accompagnent des personnes âgées (atteintes ou non de démence), ces aidants étant peu considérés dans la littérature. Objectifs : (1) vérifier que des aidants qui ont un niveau d’études peu élevé ont une vision négative du vieillissement et une méconnaissance de la maladie d’Alzheimer et qu’à ces variables sont liés un faible sentiment d’efficacité et une satisfaction professionnelle moindre et (2) évaluer l’efficacité d’une intervention destinée à ces aidants. Méthodologie : 17 aides familiales ont bénéficié d’une intervention visant à améliorer leurs connaissances sur les démences et à les aider à mettre en place des stratégies de résolution de problèmes face aux difficultés rencontrées, et ceci, afin de favoriser une vision moins stigmatisante de la maladie d’Alzheimer. Différents auto-questionnaires ont été complétés par les participantes avant et après l’intervention. Résultats : Indépendamment de leur faible niveau d’éducation, les aides familiales ont des attitudes plutôt positives envers le vieillissement et des connaissances satisfaisantes sur la maladie d’Alzheimer. Lorsque ces dernières augmentent, elles sont reliées à une satisfaction moindre vis-à-vis du contexte professionnel. La diminution des stéréotypes âgistes est quant à elle reliée à une diminution du sentiment de compétence. Quant à l’intervention, elle permet de diminuer l’âgisme des aides familiales, d’améliorer leurs connaissances sur la maladie d’Alzheimer, leur sentiment de compétence et leur satisfaction vis-à-vis de leurs tâches professionnelles. Conclusion : Les relations initialement prédites entre les variables ne sont pas toutes présentes et sont parfois contraires à nos prédictions, ce qui peut s’expliquer, en partie, par les questionnaires que nous avons employés. En ce qui concerne l’intervention, elle est efficace puisqu’elle atteint ses objectifs de départ. Ces résultats encouragent la formation des aidants professionnels à domicile.
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