Processus adaptatifs des conjoints aidants d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Exploration du rôle joué par le coping, le fonctionnement cognitif et le sentiment d’efficacité personnelle dans les versants négatif et positif de leur situation d’accompagnement
Vincent, Fanny
Promotor(s) : Germain, Sophie
Date of defense : 4-Sep-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/636
Details
Title : | [fr] Processus adaptatifs des conjoints aidants d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Exploration du rôle joué par le coping, le fonctionnement cognitif et le sentiment d’efficacité personnelle dans les versants négatif et positif de leur situation d’accompagnement |
Author : | Vincent, Fanny |
Date of defense : | 4-Sep-2013 |
Advisor(s) : | Germain, Sophie |
Committee's member(s) : | Etienne, Anne-Marie
Missotten, Pierre |
Language : | French |
Number of pages : | 97 |
Rameau keyword(s) : | Aidants naturels Alzheimer, Maladie d' Conjoints Adaptation (psychologie) Auto-efficacité |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 12 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La maladie d’Alzheimer, de par la détérioration cognitive qui la caractérise, entraîne une dépendance fonctionnelle croissante du patient qui en est atteint, rendant nécessaire le recours à une aide extérieure de plus en plus soutenue. Habituellement, c’est le conjoint du malade qui va endosser ce rôle d’aidant principal. Face aux multiples changements accompagnant ce nouveau rôle, l’aidant va devoir utiliser le plus adéquatement possible les ressources à sa disposition, étant toutefois dans l’incapacité de pallier à l’ensemble des difficultés qu’il pourrait rencontrer. Ainsi, la situation de l’aidant, largement étudiée depuis le début des années 80, a donné lieu dans un premier temps à des travaux se focalisant sur les aspects négatifs de l’expérience d’aide, cette dernière étant réduite à un ensemble de tâches générant stress et sentiment de fardeau. Une autre voie de recherche, plus holistique, s’est toutefois progressivement dégagée, attirant l’attention sur les aspects gratifiants de la situation d’accompagnement. Intégrant ces deux conceptions au sein d’un modèle spécifique, notre étude avait pour objectif principal d’étudier l’influence du coping et des ressources cognitives de l’aidant sur les versants positif et négatif de son expérience. Le rôle joué par l’auto-évaluation de ces ressources a par ailleurs été considéré. Nos analyses ont confirmé l’importance d’étendre l’évaluation du vécu des aidants au-delà des aspects négatifs de leur expérience, ces derniers rapportant une diversité d’aspects gratifiants. Il apparaîtrait par ailleurs, que les stratégies de coping dites cognitives, caractérisées par une réinterprétation de la signification donnée aux événements, auraient un rôle clef dans leur adaptation. La confiance dans l’efficacité de ces stratégies serait en effet associée à un vécu davantage positif et à un sentiment de fardeau moindre. L’exploration du rôle joué par certaines fonctions exécutives (flexibilité, double tâche, planification) et attentionnelles (vitesse de traitement) n’a quant à elle mené à aucun résultat concluant.
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