Le Bacillus anthracis responsable de la fièvre charbonneuse chez les bovins mais aussi une potentielle arme terroriste qu'il faut savoir prévenir. Situation en Europe
Delforge, Quentin
Promotor(s) :
Guyot, Hugues
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7022
Details
Title : | Le Bacillus anthracis responsable de la fièvre charbonneuse chez les bovins mais aussi une potentielle arme terroriste qu'il faut savoir prévenir. Situation en Europe |
Author : | Delforge, Quentin ![]() |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Guyot, Hugues ![]() |
Committee's member(s) : | Rollin, Frederic ![]() Touati, Kamal ![]() Laitat, Martine ![]() Sartelet, Arnaud ![]() Bossaert, Philippe ![]() |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La maladie du charbon est une zooanthroponose touchant les troupeaux bovins, ovins, les chevaux et parfois l’homme en contact avec les produits animaux dans un contexte de maladies professionnelles, industrielles ou de toxi-infections alimentaires. Chez les bovins, la maladie se résume souvent à une mort brutale. Chez l’homme, elle se présente sous une forme cutanée, digestive et respiratoire. Bacillus anthracis est l’agent responsable de la maladie du charbon. C’est un bacille à Gram positif, immobile, capsulé, non hémolytique et formant des spores. Le traitement par antibiotiques entrepris tôt donne de bons résultats. En revanche, le charbon par ingestion et le charbon par d’inhalation sont redoutables. Le cycle du charbon met en jeu une forme sporulée tellurique et une forme végétative capsulée produisant les toxines charbonneuses chez l’hôte. Toujours présente dans l’environnement hydrotellurique des zones d’enzootie, la maladie réémerge périodiquement en fonction des évolutions climatiques et écologiques ou des activités humaines. La prévention reste un élément primordial dans la lutte contre ce bacille qui est considéré comme impossible à éradiquer. La grande résistance des spores dans l’environnement et la virulence du bacille du charbon en font un agent potentiel de guerre bactériologique et de bioterrorisme de premier plan. Il est donc important de savoir faire le diagnostic biologique de cette maladie qui s’appuie sur des techniques de bactériologie classiques, de biologie moléculaire et d’immunologie. Le rôle du vétérinaire dans ce type de catastrophe est indispensable ainsi qu’une étroite collaboration avec les différents services de la santé publique.
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