Approche génétique de l'influence de la nutrition chez les canidés à différents stades de l'évolution et de la santé
Rosier, Noélie
Promotor(s) : Farnir, Frederic
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7079
Details
Title : | Approche génétique de l'influence de la nutrition chez les canidés à différents stades de l'évolution et de la santé |
Author : | Rosier, Noélie |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Farnir, Frederic |
Committee's member(s) : | Georges, Michel
Charlier, Carole Druet, Tom |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Il y a des différences inter-raciales ; les chiens sont en effet dotés d’un plus grand nombre de copies du gène AMY2B codant pour l’alpha-2B-amylase que les loups, ce qui en résulte est entre autre une meilleure digestion de l’amidon. Cependant, il existe également des différences intra-raciales et individuelles. Des études pangénomiques ont comparé des génotypes afin de déterminer des allèles associés à des traits phénotypiques. Par la suite, l’étude du polymorphisme mononucléique et des haplotypes ont permis de modéliser l’hétérogénéité allélique et de trouver des mutations de sites étroitement liés. Cependant, l’interprétation des données génétiques est influencée par des effets polygéniques (changements d’habitat écologique, de paysages alimentaires...). Grâce à l’épigénétique, l’étude de la régulation de l’expression des gènes et de la lecture du code génétique, des avancées ont été possibles. Ainsi, une compaction de la chromatine est responsable d’une absence de lecture du code génétique, il n’y a donc pas de transcription et pas de fonction assurée.
L’épigénétique est responsable de modifications tout au long de la vie de l’animal. Cela est intéressant étant donné que l’obésité est une pathologie très fréquente chez l’homme et chez le chien, de plus elle est un facteur de risque pour le développement du diabète. En effet, il y a un lien entre la quantité de protéines produites dans le tissu graisseux et le risque de développer du diabète. Via l’épigénétique et grâce à l’alimentation, il est possible de modifier l’expression de gènes métaboliques clés responsables pour une combustion des graisses alors que la masse maigre est maintenue. Chez les chiens obèses ou en surpoids, il est possible de diminuer les risques liés à l’obésité et cela permet secondairement d’agir sur la prévention du diabète. Des nutraceutiques, les oméga-3 et le curcuma ont été identifiés comme nutriments modifiant la régulation de certains gènes intervenant dans la réponse immune ; cette approche est intéressante pour diminuer le processus inflammatoire lors d’arthrite chez les animaux par exemple.
Via la métagénomique, l’étude de l’ARN16s extrait des matières fécales, il a été possible de séquencer les gènes de la digestion et du métabolisme. Les fonctions prédominantes incluent le métabolisme des protéines et des acides aminés, le métabolisme des hydrates de carbone, le métabolisme des cofacteurs/vitamines et le métabolisme des pigments. L’abondance des protéobactéries est variable et il est difficile de mettre en évidence les facteurs clés mais il est certain que l’alimentation en est un.
En conclusion, cette revue de littérature permet, via l’étude des omiques et en particulier de la nutrigénomique, d’intégrer le régime alimentaire dans l’arsenal thérapeutique vétérinaire.
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