La sélection de bovins polled : l'avenir au sein de nos élevages ?
Etienne, Erika
Promotor(s) :
Detilleux, Johann
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7180
Details
Title : | La sélection de bovins polled : l'avenir au sein de nos élevages ? |
Translated title : | [fr] POLLED CATTLE SELECTION: WHICH FUTURE IN OUR FARMS? |
Author : | Etienne, Erika ![]() |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Detilleux, Johann ![]() |
Committee's member(s) : | Vandenheede, Marc ![]() Schurmans, Stephane ![]() Moyse, Eveline ![]() |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Animal production & animal husbandry |
Target public : | Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Au sein des élevages actuels, avec l’augmentation de la taille des troupeaux et les nouveaux systèmes de logements, les cornes, chez les bovins, sont devenues, pour beaucoup, un phénotype indésirable. Par conséquent, pour éviter les risques de blessures à l’homme et entre animaux, la majorité des éleveurs pratiquent l’écornage de manière routinière chez les veaux. Malheureusement c’est une pratique douloureuse qui va à l’encontre du bien-être animal. On se doit donc d’envisager des alternatives comme l’élevage de bovins génétiquement écornés.
Il existe trois phénotypes différents; la présence de cornes, les scured et les polled. Le génotype polled est dominant et suit un mode de transmission simple. Le locus poll est situé en région centromérique du chromosome 1. On a trouvé 2 mutations chez les Bos taurus taurus conduisant à ce phénotype: La mutation celtique, la plus répandue, présente dans de nombreuses races européennes, est constituée d’un InDel de 202bp. La mutation frisonne est présente chez les Holstein et introgressée dans quelques races laitières, elle est plus complexe et présente une duplication de 80kb. En élevage viandeux, la mutation et assez répandue et il y aurait peu de différence entre les deux génotypes bien que cela soit fort « race dépendant ». En élevage laitier, les valeurs de reproduction restent moins intéressantes, cela peut-être dû à un manque de sélection mais on ne peut néanmoins pas exclure des effets pléiotropes négatifs.
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