Apprentissage d'une grammaire artificielle chez les enfants dysphasiques : le rôle de la variabilité comme facteur optimisant la généralisation
Demelenne, Pauline
Promotor(s) :
Maillart, Christelle
Date of defense : 8-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/855
Details
Title : | [fr] Apprentissage d'une grammaire artificielle chez les enfants dysphasiques : le rôle de la variabilité comme facteur optimisant la généralisation |
Author : | Demelenne, Pauline ![]() |
Date of defense : | 8-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle ![]() |
Committee's member(s) : | Majerus, Steve ![]() Leroy, Sandrine |
Language : | French |
Number of pages : | 98 |
Commentary : | 3 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Dans ce mémoire, nous nous sommes intéressés à la dysphasie et plus particulièrement aux capacités d’apprentissage implicite. La dysphasie est un trouble sévère et persistant du langage oral pouvant avoir des conséquences sur tous les domaines langagiers. À l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus quant à l’origine de ce trouble. Ullman et Pierpont (2005) suggèrent que la dysphasie découle d’un déficit du système de l’apprentissage procédural. Ce système serait essentiel dans le traitement des séquences ainsi que dans l’apprentissage implicite de régularités. Ce système mnésique serait donc impliqué dans l’acquisition du langage mais également dans l’apprentissage de nouvelles habiletés motrices et cognitives. Nous nous sommes intéressés à la variabilité qui est un élément intervenant dans le processus de généralisation. Quelques études ont montré que les enfants dysphasiques éprouveraient des difficultés pour abstraire une nouvelle structure. Toutefois, en proposant un nombre suffisant d’exemples, ces enfants montreraient des signes d’apprentissage. Nous nous sommes également penchés sur les capacités de consolidation. Ce mémoire vise à tester la capacité des enfants dysphasiques à apprendre une grammaire artificielle composée de stimuli non-linguistiques. Pour ce faire nous avons testé 30 enfants dysphasiques et 30 enfants tout-venant appariés (âgés entre 6 et 13 ans). Afin de tester l’effet de la variabilité, 2 conditions d’apprentissage de la grammaire ont été créées : 12 séquences répétées 4 fois (variabilité élevée) ou 24 séquences répétées 2 fois (variabilité faible). Afin d’obtenir une mesure de la consolidation, la phase de test (jugement de grammaticalité) fut divisée en 2 parties : la moitié des items fut présentée le jour 1 et l’autre moitié, le jour 2. Les résultats indiquent que seuls les enfants contrôles exposés à une plus grande variabilité du matériel montrent des signes d’apprentissage de la grammaire. Les enfants dysphasiques ne parviennent pas à apprendre la structure sous-jacente et ce, dans les deux conditions. La variabilité semble cependant avoir un effet positif pour les enfants dysphasiques. Les résultats indiquent également une plus grande dépendance à l’input pour les enfants dysphasiques. Ces résultats seront abordés dans de nouvelles perspectives de recherche et dans leurs implications cliniques.
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