Réalité augmentée dans le domaine de la construction : méthodes de relevés et leurs limites

Abstract

Pour l’architecte, au même titre que d’autres intervenants dans la construction, l’étape du relevé est primordiale. Dans le cas d’une rénovation ou d’une réhabilitation, les plans et documents nécessaires à l’élaboration du projet n’existent pas toujours ou sont tout simplement perdus. Le relevé peut prendre du temps si l’espace est encombré, si la luminosité n’est pas optimale, si tous les endroits ne sont pas accessibles (planchers troués, escalier effondré). Cette étape peut être réalisée à différents niveaux de précision, et plus ou moins rapidement selon les attentes et l’outil employé. Mon étude vise à tester plusieurs outils relevant de la réalité augmentée et de les comparer avec des prises de mesures plus traditionnelles. Évidemment, certains facteurs sont à prendre en compte, comme le temps de réalisation qui a un impact sur le coût. Il faut également s’attendre à ce que chaque application présente des faiblesses et des forces, selon le cas dans lequel elle est utilisée ; des tableaux comparatifs seront donc établis. A l’heure où la RA est en plein essor, il semble pertinent de s’interroger sur son degré d’efficacité et de fiabilité, afin d’optimiser son utilisation comme outil professionnel. Cette technologie est-elle, à l’heure actuelle, assez développée pour l’utiliser comme outil professionnel et servir de base dans le domaine de la construction ? Cette technologie étant déjà utilisée dans certains domaines professionnels, nous pourrions en déduire qu’elle a atteint un niveau de maturité assez avancé que pour être employée à des fins commerciales. Cela ne signifie pas que sa précision est sans faille et que les mesures sont constantes. Jusque quelle étape du projet peut-on utiliser cette technologie ? Dans quelles conditions la prise de mesure par RA est-elle optimale ?