Apprentissage séquentiel et rétention à long terme chez les enfants dysphasiques : apprentissage distribué VS massé
Patinec, Marie-Aude
Promotor(s) :
Maillart, Christelle
Date of defense : 7-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/951
Details
Title : | [fr] Apprentissage séquentiel et rétention à long terme chez les enfants dysphasiques : apprentissage distribué VS massé |
Author : | Patinec, Marie-Aude ![]() |
Date of defense : | 7-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle ![]() |
Committee's member(s) : | Meulemans, Thierry ![]() Parisse, Christophe |
Language : | French |
Number of pages : | 107 |
Commentary : | 4 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La dysphasie est généralement définie comme un trouble spécifique, sévère et persistant du développement du langage oral (Schelstaete, 2012). Plusieurs théories ont tenté d’expliquer l’origine de la dysphasie à l’instar de l’hypothèse d’un déficit procédural (Ullman & Pierpont, 2005). Plusieurs études ont utilisé la tâche de Temps de Réaction Sériel (Nissen & Bullermer, 1987) pour évaluer l’apprentissage implicite chez les personnes dysphasiques, et ont abouti à des résultats contradictoires. La plupart de ces études se sont déroulées sur une seule séance, alors que l’apprentissage d’une nouvelle habileté motrice serait constitué de plusieurs phases (Doyon & Benali, 2005). Par la suite, l’étude de Djellali (2014) a porté sur 3 séances et les résultats ont montré que les enfants dysphasiques avaient des difficultés d’apprentissage, de consolidation et de rétention à long terme. Nous nous sommes demandé si distribuer l’apprentissage sur plusieurs jours pouvait permettre aux enfants dysphasiques d’améliorer leurs performances aux différentes phases d’apprentissage, étant donné le bénéfice largement reconnu du « spacing effect » dans la littérature. Afin de tester notre hypothèse, 30 enfants dysphasiques et 30 enfants contrôles ont réalisé une tâche de TRS en étant répartis dans deux conditions d’apprentissage différentes. Les enfants de la condition d’apprentissage massé devaient réaliser 12 blocs d’apprentissage sur une séance. Les enfants de la condition d’apprentissage distribué devaient réaliser 12 blocs d’apprentissage sur 3 séances (3x4 blocs). Deux semaines plus tard, la rétention à long terme de l’apprentissage a été évaluée dans chacun des groupes par 4 derniers blocs. Les résultats montrent que la condition d’apprentissage distribué est bénéfique pour les enfants dysphasiques, puisqu’elle leur permet d’obtenir de meilleures performances d’apprentissage et de rétention à long terme que la condition d’apprentissage massé à la tâche de TRS. En revanche, les enfants contrôles ont abouti aux mêmes performances quelle que soit la condition d’apprentissage. En conclusion, distribuer l’apprentissage pourrait constituer une stratégie potentielle pour augmenter les performances d’apprentissage implicite des enfants dysphasiques.
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