Reconstruction chirurgicale lors d'ulcères cornéens chez les animaux de compagnie : autogreffe, allogreffe ou xénogreffe avec biomatériaux ?
Legrand, Margaux
Promotor(s) :
Balligand, Marc
Date of defense : 2-Jul-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9517
Details
Title : | Reconstruction chirurgicale lors d'ulcères cornéens chez les animaux de compagnie : autogreffe, allogreffe ou xénogreffe avec biomatériaux ? |
Translated title : | [fr] Surgical reconstruction during corneal ulcers in companion animals : autograft, allograft or xenograft with biomaterials? |
Author : | Legrand, Margaux ![]() |
Date of defense : | 2-Jul-2020 |
Advisor(s) : | Balligand, Marc ![]() |
Committee's member(s) : | Billen, Frederic ![]() Bolen, Geraldine ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 47 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les ulcères profonds, les descémétocèles ou ulcères perforants sont des indications pour une chirurgie réparatrice cornéenne. Si certaines techniques appliquées depuis des années, et qui ont fait leurs preuves, de nouveaux biomatériaux ont été mis sur le marché grâce aux avancés scientifiques et technologiques. Si les lambeaux sont largement utilisés depuis des décennies et permettent de traiter les ulcères cornéens quel que soit leur profondeur, les greffes de cornée à base de cornée de donneur ou de biomatériaux se développent.
Les lambeaux conjonctivaux et conjonctivo-cornéens sont indiqués lors de perte de substance pouvant atteindre la totalité de la cornée et les conjonctivo-cornéens lors de perte de substance large, profonde même perforante. Les greffes autologues sont également indiquées lorsque l’ulcère n’est pas trop large. La greffe de cornée de la même ou d’une autre espèce est aussi une solution envisageable, il faut y avoir accès et pouvoir les conserver correctement ce qui pose parfois un problème. Des biomatériaux peuvent être utilisés si aucune cornée fraiche n’est disponible pour traiter des ulcères profonds, des descémétocèles, des ulcères perforés. Ce sont des matériaux, synthétique ou vivant, utilisables à des fins médicales pour remplacer une partie ou une fonction d’un organe ou d’un tissu à ne pas confondre avec biomatériel qui se compose de plusieurs biomatériaux. Il se sont développés pour répondre au manque de donneur, aux problèmes qu’impliquent la conservation de ces greffons, afin de minimiser les réactions immunitaires entre le greffon et le receveur et enfin dans le but d’initier des réactions cellulaires sur le site greffé tel que l’adhésion, la prolifération et la différenciation de celles-ci grâce à des biomatériaux dit bioactifs.
Dans notre domaine, la sous muqueuse intestinal ou vésicale porcine, le péricarde bovin ou équin, le péritoine ou capsule rénale équin et la membrane amniotique sont utilisés. Ils vont apporter une structure de collagène permettant la migration des cellules du receveur dans la trame de collagène du donneur et ainsi arriver à la cicatrisation de l’ulcère. Chaque biomatériau a ses atouts et ses limites, développés dans ce travail.
En ophtalmologie vétérinaire la guérison cornéenne sans cicatrices n’est possible que dans les cas d’utilisation de cornée autologue, qu’il s’agisse d’une autogreffe ou d’une allogreffe.
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