La recherche de nouveaux outils de diagnostic pour la leishmaniose canine, un enjeu « One Health »
Annequin, Lucile
Promotor(s) :
Desmecht, Daniel
Date of defense : 2-Jul-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9519
Details
Title : | La recherche de nouveaux outils de diagnostic pour la leishmaniose canine, un enjeu « One Health » |
Translated title : | [fr] THE RESEARCH FOR NEW DIAGNOSTIC TOOLS FOR CANINE LEISHMANIASIS, A “ONE HEALTH” ISSUE. |
Author : | Annequin, Lucile ![]() |
Date of defense : | 2-Jul-2020 |
Advisor(s) : | Desmecht, Daniel ![]() |
Committee's member(s) : | Delguste, Catherine ![]() Cassart, Dominique ![]() Garigliany, Mutien-Marie ![]() Antoine, Nadine ![]() Toppets, Vinciane ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 46 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La leishmaniose est une maladie protozoaire contagieuse dont les canidés sont les principaux réservoirs. Cette affection est zoonotique et peut être mortelle. En médecine humaine, elle toucherait plus de 98 pays et chaque année environ 1 million de nouveaux cas sont recensés. Le diagnostic de cette maladie est très complexe. En effet, les manifestations cliniques sont très variables. La prévalence des animaux asymptomatiques est plus élevée que celle des animaux symptomatiques. Les tests sont classés en 3 catégories : parasitologiques, sérologiques et moléculaires. Ils possèdent tous une haute spécificité, néanmoins les méthodes parasitologiques et sérologiques présentent une sensibilité variable et plus faible que les moléculaires. Cette dernière dépend d’un matériel coûteux, manipulé par des professionnels avec un temps d’attente pour les résultats plus long. L’enjeu actuel est d’améliorer leur sensibilité pour une détection précoce de cette maladie. Ainsi, une prise en charge rapide, efficace pourra être mise en place afin de contrôler au mieux le développement de la maladie et d’en limiter la transmission. Depuis 2019, de nombreuses recherches ont été effectuées dans cet objectif. Des études ont testé d’autres antigènes pour ELISA tels que : les lipophoshoglycans, la protéine kinase pyridoxale recombinée et la protéine recombinée du facteur d’élongation 1β. Les deux derniers ont expérimenté l’applicabilité chez l’homme pour le diagnostic et le suivi post-thérapeutique. De même, la chimioluminescence associée à ELISA sur des protéines multi-épitopes augmenterait sa sensibilité analytique. Ces nouveaux outils pourraient améliorer significativement la détection d’animaux asymptomatiques et sans réactions croisées observées. Une étude a été faite sur la possible utilisation du microARN122 en qrtPCR comme biomarqueur de dysfonctionnement hépatique lors d’une infection à Leishmania infantum chez le chien. Ces nouvelles recherches prometteuses méritent, pour certaines, d’être approfondies afin d’envisager une utilisation concrète de ces tests de diagnostic pour la leishmaniose canine.
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