La mobilité européenne des enseignants du secondaire comme facteur d'amélioration des pratiques pédagogiques. Comment la soutenir et la stimuler en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Abstract

Depuis plusieurs années, l’Union européenne offre la possibilité aux enseignants d’aller se former à l’étranger, convaincue de l’impact positif de ces expériences sur l’ensemble des systèmes éducatifs européens. Jusqu’en 2013, chaque enseignant désireux de suivre une formation déposait individuellement un dossier de candidature afin de recevoir des subsides. Changement de cap en 2014 : le nouveau programme européen Erasmus+ impose que le porteur de projet de formation soit l’établissement scolaire, non plus l’enseignant. Objectif : impacter davantage toute la communauté scolaire. En 2014, seule une poignée d’établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles se lancent dans l’aventure. Qui sont ces écoles, ces enseignants, qui désirent aller se former à l’étranger ? Comment se construisent les projets de formation ? Quel rôle les directions jouent-elles dans le processus d’élaboration du projet ? Comment élaborer un projet de qualité ? Parce que c’est là que le bât blesse : la qualité des candidatures semble faire défaut, ce qui réduit le nombre d’écoles participantes et, par conséquent, l’impact que ces formations peuvent avoir tant sur les enseignants, leur enseignement, que sur les élèves. Les entretiens menés auprès d’acteurs de terrain –enseignants, directions, coordinateurs de projets- permettent de mieux comprendre les rouages des processus d’élaboration de projets de formation et, dès lors, de mettre sous la loupe les facteurs qui favorisent l’engagement en formation. Pour que tout notre système éducatif puisse en bénéficier. Mots-clés : Erasmus+, formation continue, enseignant du secondaire, engagement en formation, projets européens