La régénération histologique de la queue des geckos léopards, Eublepharis macularius

Abstract

Résumé : Eublepharis macularius ou gecko léopard, est un amniote. Il a la capacité de régénérer différents tissus. En effet, Eublepharis macularius à la capacité de perdre sa queue pour éviter la prédation. Par la suite le processus de régénération de sa queue commencera avec les différentes phases de son développement. La plupart des modèles utilisés sont des non-amniotes ; les téléostéens (par exemple : le poisson zèbre) ou les urodèles (par exemple : axolotls et tritons) (1). Les geckos sont plus proches des mammifères par leur processus de développement. Ils sont par conséquent un bon modèle expérimental de régénération de leurs multiples structures tissulaires dont notamment la régénération du cartilage. La queue des geckos est composée : d’os, de cartilage, de tissus adipeux et musculaire, des vaisseaux sanguins, des nerfs… Tout d’abord, sa queue se sépare définitivement du reste de l’animal à des endroits précis appelés «plan de fracture ». Ensuite, la cicatrisation et la régénération de la queue des geckos se déroulent suivant sept étapes morphologiques distinctes mises en évidence par plusieurs travaux de recherche. Pour comprendre comment sont régulées ces sept étapes moléculaire l’article (Gilbert RWD, and al.; 2013), a examiné l'expression et la localisation de plusieurs composants clés de la voie de signalisation (TGFβ/activine) pendant la régénération de la queue des geckos. Au final cette régénération n’est pas totalement « parfaite » elle permet à l’animal de régénérer sa queue mais celle-ci devient moins flexible en créant un tube cartilagineux (CT) et lui prend beaucoup d’énergie. Cette régénération du CT présente un intérêt scientifique prometteur pour la régénération du cartilage (3).