Comment déterminer et réduire l'impact du comportement de prédation des chats domestiques sur la faune sauvage ?
Maldague, Alexia
Promotor(s) : Vandenheede, Marc
Date of defense : 28-Aug-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10024
Details
Title : | Comment déterminer et réduire l'impact du comportement de prédation des chats domestiques sur la faune sauvage ? |
Translated title : | [fr] How to determine and reduce the impact of cat predation behaviour on wildlife |
Author : | Maldague, Alexia |
Date of defense : | 28-Aug-2020 |
Advisor(s) : | Vandenheede, Marc |
Committee's member(s) : | Moyse, Evelyne
Cabaraux, Jean-Fran�ois Detilleux, Johann |
Language : | French |
Number of pages : | 71 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Introduit par l’Homme sur tous les continents depuis sa domestication dans le Croissant Fertile il y a 10 000 ans, le chat domestique, bien qu’étant souvent devenu l’animal de compagnie le plus populaire (en Belgique notamment), est accusé de bien des maux. Un des plus préoccupant reste sa détermination et sa faculté à chasser des oiseaux et petits mammifères alors qu’il est suffisamment nourri par ses propriétaires.
Beaucoup d’études ont tenté d’estimer le nombre global de proies tuées par an par les chats domestiques à l’aide de calculs et d’extrapolations. Par exemple, un travail mené aux U.S.A a estimé qu’entre 1,3 et 4 milliards d’oiseaux étaient annuellement morts victimes de la prédation par les chats.
Cependant, des doutes persistent sur l’impact réel de cette prédation car si de tels chiffres paraissent impressionnants, ils n’apportent pas la preuve que les chats sont vraiment responsables du déclin de certaines espèces.
Les chats, même sans tuer directement, exercent également des effets sublétaux sur des populations de proies. Par exemple, les oiseaux ressentant une présence de chats aux alentours du nid réduisent leur comportement de recherche de nourriture pour les juvéniles au profit d’un comportement de vigilance. Les conséquences découlant de ces effets peuvent s’avérer aussi importantes que la prédation directe.
Dans un souci de précaution, différentes mesures peuvent être prises pour réduire le nombre de chats ou leur comportement de prédation. Celles-ci comprennent le confinement, les dispositifs montés sur colliers, la limitation du nombre de chats autorisés par foyer, l’établissement de zones d’exclusion des chats domestiques, la stérilisation et l’élimination des chats sans propriétaire.
Les dispositifs montés sur collier, permettant de réduire le taux de prédation de 24 à 77,8% selon le dispositif utilisé, constituent la mesure de gestion la mieux acceptée du public.
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