Contribution à l'étude de la diversité de souches de Nothophaeocryptopus gaeumannii (agent de la rouille suisse du douglas) en Wallonie
Mormal, Marion
Promoteur(s) : Massart, Sébastien ; Schmitz, Sophie
Date de soutenance : 28-aoû-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10322
Détails
Titre : | Contribution à l'étude de la diversité de souches de Nothophaeocryptopus gaeumannii (agent de la rouille suisse du douglas) en Wallonie |
Auteur : | Mormal, Marion |
Date de soutenance : | 28-aoû-2020 |
Promoteur(s) : | Massart, Sébastien
Schmitz, Sophie |
Membre(s) du jury : | Monty, Arnaud
Claessens, Hugues Lassois, Ludivine Chandelier, Anne |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Nothophaeocryptopus gaeumannii [fr] rouille suisse [fr] Pseudostuga menziesii [fr] Wallonie [fr] collection de souches [fr] conditions de culture [fr] critères de caractérisation [fr] niveau d'infection [fr] défoliation [fr] provenance [fr] diversité génétique |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Biologie végétale (sciences végétales, sylviculture, mycologie...) |
Centre(s) de recherche : | CRA-W |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] La rouille suisse du douglas est une maladie foliaire touchant les plantations de douglas (Pseudostuga menziesii, (MIRB.) FRANCO). Elle est causée par Nothophaeocryptopus gaeumannii (T.ROHDE) VIDEIRA ET AL., un ascomycète de la famille des Mycosphaerellaceae. Ce champignon attaque les plantations de douglas à travers le monde. En Belgique, il est pour la première fois recensé en 1943 et est actuellement présent partout où il y a du douglas. Les principaux symptômes sont une chlorose sur les aiguilles et une chute prématurée de ces dernières.
Ce travail vise à contribuer à l’étude de la diversité de ce champignon en Wallonie. Le premier objectif était de constituer une collection de souches qui permettra d’étudier cette diversité. De plus, une série d’essais ont été effectués en laboratoire afin de définir les conditions les plus adéquates pour mettre en évidence des différences phénotypiques entre souches. Puis, une analyse de la diversité génétique d’un certain nombre de souches du champignon a été élaborée. Ensuite, une évaluation du niveau d’infection des différents sites par N. gaeumannii et du pourcentage de défoliation des douglas ont été réalisées. Cette évaluation, qui s’inscrit dans le cadre d’un suivi spatio-temporel mené depuis plusieurs années en Wallonie, avait pour objectif complémentaire de mettre en évidence une éventuelle influence de la provenance de douglas sur les niveaux d’infection rencontrés.
Les résultats ont montré que le pourcentage de défoliation est influencé par la date de plantation (douglas plantés entre 2005 et 2017), les dates de plantation intermédiaires ayant en moyenne une note de défoliation plus élevée. Les niveaux d’infection par la rouille suisse (évalués par quantification d’ADN de N. gaeumannii dans les aiguilles) augmentent avec la hauteur moyenne des douglas et ce sont les peuplements purs qui possèdent une plus grande quantité d’ADN. Cependant, les résultats indiquent que la provenance des douglas n’influence pas significativement cette quantité d’ADN. La température 20°C et les milieux PDA et CMA se sont révélés être les conditions optimales pour la croissance des souches. La plus grande discrimination de croissance entre souches a été observée à 25°C et sur le milieu WA. C’est à 20°C et sur les milieux PDA et MEA que le plus de profils morphologiques différents ont été mis en évidence. Sur CMA et WA, des chlamydospores ont été mises en évidence. Les résultats ont montré que c’est au cours des deux premières semaines que la plus grande croissance relative est observée. Après un et trois mois de conservation à -80°C, le taux de reprise est de 100%, ce qui en fait une méthode de conservation adaptée pour ce champignon. Et pour finir, la caractérisation moléculaire de souches a permis de conclure que la diversité génotypique est très faible.
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