Phobie sociale et dépression : Utilisation de la réalité virtuelle dans une étude comparative sur l'anxiété en situation sociale

Abstract

L’anxiété. Il s’agit d’une émotion, d’un ressenti que nous avons sûrement tous expérimenté au moins une fois dans notre vie. Pour certains, cette anxiété va être très présente, très forte, pouvant même devenir handicapante pour certains. Le psychologue clinicien doit alors être en mesure de proposer une aide pour permettre aux personnes anxieuses de contrôler à nouveau leurs ressentis et gérer au mieux leur quotidien. Dans le domaine de l’anxiété, la réalité virtuelle a déjà fait ses preuves et semble même être de plus en plus fréquemment utilisée dans divers traitements, notamment par exposition. Ainsi, cette étude s’intéresse à l’anxiété sociale, à la dépression et à l’utilité de notre environnement virtuel « Darius Café » dans ces cas-là. Nous cherchons donc à savoir si cet environnement provoque bien les effets que nous recherchons, cette fois-ci sur une population tout-venant. Nous commencerons donc par une première partie théorique. Cette partie consistera en une revue de la littérature, pour explorer ce que sont l’anxiété sociale, la dépression et également la réalité virtuelle. Résultats : les scores de cybermalaises laissent à penser que notre environnement est agréable pour les utilisateurs. Selon les scores de présence, notre environnement virtuel est convaincant, immersif, convenablement réalisé et agréable à utiliser. D'après nos résultats, nos participants n’éprouvent que peu d’anxiété trait, c’est-à-dire peu d’anxiété en temps normal, en dehors des situations stressantes, de même qu'ils ne ressentent que peu de dépression. L'anxiété trait de nos participants se trouve corrélée positivement avec leur anxiété état et leurs pensées automatiques négatives. Il en va de même avec la dépression et l'anxiété état, ainsi qu'avec les pensées automatiques négatives. Conclusion: Bien que notre étude soulève quelques limites dans sa réalisation, nous pouvons conclure que notre environnement semble adapté à une population tout-venant. Comme perspective future, il serait intéressant d'inclure cet environnement dans une étude en population clinique, dans le but de le valider.