Les facteurs modulant le craving, la motivation à l'abstinence et la capacité perçue à être abstinent chez des patients alcoolo-dépendants pendant la prise en charge
Mreyen, Kristina
Promoteur(s) : Simon, Jessica ; Quertemont, Etienne
Date de soutenance : 31-aoû-2020/8-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10562
Détails
Titre : | Les facteurs modulant le craving, la motivation à l'abstinence et la capacité perçue à être abstinent chez des patients alcoolo-dépendants pendant la prise en charge |
Auteur : | Mreyen, Kristina |
Date de soutenance : | 31-aoû-2020/8-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Simon, Jessica
Quertemont, Etienne |
Membre(s) du jury : | Wagener, Aurélie
Kempeneers, Philippe |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 88 |
Mots-clés : | [fr] trouble d'utilisation d'alcool, prise en charge, craving, motivation à l'abstinence, capacité perçue à être abstinent |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Selon le manuel diagnostique DSM-5 (American Psychiatric Association [APA], 2013), les troubles de consommation de substances, dont l’alcool, sont caractérisés par des symptômes cognitifs, comportementaux, physiques et sociaux. Une autre caractéristique importante est le maintien de la consommation en dépit de problèmes vécus récurrents liés à la consommation (APA, 2013). La prévalence actuelle des troubles d’utilisation d’alcool est de 5,1% de la population mondiale et de 8,1% en Belgique (population âgée de 15 ans et plus ; WHO, 2018).
Dans le processus de guérison d’un trouble d’utilisation d’alcool, l’abstinence semble être importante afin d’éviter la réapparition d’une consommation problématique (APA, 2013). Dans la plupart des cas, l’atteinte de l’abstinence complète s’accompagne de périodes de rechute (Maisto et al., 2003). Une prise en charge adaptée est cruciale afin de réduire le risque de rechute. Selon Moos et Moos (2006), la probabilité de maintenir l’abstinence durant 16 ans augmente de 17,6% pour les personnes ayant obtenu de l’aide (sous forme de thérapie individuelle ou de groupe comme les Alcooliques anonymes) par rapport à des personnes qui n’en n’ont pas bénéficié. Ceci est particulièrement vrai si l’aide commence dès le début du processus d’abstinence.
Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéressons aux variables inter- et intra-individuelles qui influencent le craving subjectif, la motivation d’abstinence et la capacité perçue à être abstinent. D’un point de vue clinique, il semble que le travail de ces trois facteurs pourrait diminuer le risque de la rechute et ainsi améliorer l’efficacité des traitements actuels (craving : Stohs et al., 2019 ; motivation : Dufayet et al., 2014 ; capacité perçue : Greenfield et al., 2000).
Pour ce faire, nous avons enregistré l’évolution de différents facteurs psychologiques, ainsi que l’évolution du craving subjectif, la motivation et la capacité perçue à être abstinent durant une prise en charge de 4 semaines chez des patients présentant un trouble de la consommation alcoolique. En particulier, nous avons tenté d’identifier les variables qui peuvent moduler à la fois le craving mais aussi la motivation et la capacité à demeurer abstinent.
Notre recherche a pu mettre en évidence que la prise en charge de 4 semaines augmente efficacement le bien-être mental de ses patients, mais n’avait pas d’effet significatif sur le craving, la motivation à l’abstinence et la capacité perçue à être abstinent.
Nous avons pu mettre en évidence des facteurs explicatifs du craving, de la motivation à l’abstinence et de la capacité perçue à être abstinent au moment de leur première évaluation. En plus, les facteurs explicatifs de l’évolution de la motivation à l’abstinence et de la capacité perçue à être abstinent ont été découverts. Malheureusement, la taille de l’échantillon n’était pas assez importante afin d’identifier les facteurs explicatifs de l’évolution du craving.
Malgré certains limites que pose cette étude, nos résultats donnent des pistes intéressantes à la fois pour des recherches futurs et pour la pratique clinique dans le domaine de l’alcoologie.
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