Maladie d'Alzheimer : lorsque la maladie prend le pas sur la personne, une médicalisation qui nuit à l'évaluation
Kerivel, Anaïs
Promoteur(s) : Adam, Stéphane
Date de soutenance : 31-aoû-2020/8-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10595
Détails
Titre : | Maladie d'Alzheimer : lorsque la maladie prend le pas sur la personne, une médicalisation qui nuit à l'évaluation |
Auteur : | Kerivel, Anaïs |
Date de soutenance : | 31-aoû-2020/8-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Adam, Stéphane |
Membre(s) du jury : | Schmitz, Xavier
Simon, Jessica |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 92 |
Mots-clés : | [fr] alzheimer [fr] contexte médical [fr] évaluation neuropsychologique [fr] soin centrée sur la personne |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La médicalisation prend une place importante dans notre société et joue un rôle non négligeable dans nos relations avec le malade. Que ce soit notre façon de le considérer que d’analyser son comportement. Il est rapidement possible d’oublier l’homme derrière la maladie. Pourtant, les conditions pour diagnostiquer une maladie telle que la maladie d’Alzheimer sont encore difficiles. Ce diagnostic dépend, en grande partie, des évaluations neuropsychologiques des capacités cognitives des personnes. Pourtant des biais peuvent changer l’interprétation des résultats.
Nous basant sur la littérature scientifique disponible, notre travail s’est inspiré de la recherche de Schlemmer et Desrichard (2017) afin de voir dans quelle mesure le contexte à une influence sur la performance des sujets, mais également sur leur anxiété. Dans ce travail nous recherchons également à voir l’effet du contexte sur l’âge subjectif des sujets et de voir si le sentiment d’auto-évaluation est un facteur protecteur du contexte.
Au vu de notre procédure et après quelques changements dans les modalités de cette dernière, nous avons comparé les performances d’un échantillon de sujets issu d’une population tout venant âgée de 60 ans et plus. Cette dernière a été rencontrée via un outil de vidéoconférence selon deux conditions : contexte médical ou non médical.
Globalement, les résultats obtenus ne semblent pas confirmer nos hypothèses. Cette différence peut s’expliquer par la taille de l’échantillon, les conditions de passation par visioconférence, le manque de test approfondi ou encore par la condition de pandémie exceptionnelle de nous vivons.
L’une de nos hypothèses est cependant validée. Il s’agit de celle concernant le facteur protecteur du sentiment d’auto-efficacité des sujets. Ce résultat permet de nous orienter vers des pratiques cliniques permettant d’atténuer les possibles biais causés par le contexte. Néanmoins, ce travail mérite d’avantage d’investigation dans un contexte extérieur moins anxiogène pour les participants.
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