Étude de la complexité au test de Rorschach via l'eye-tracking
Florin, Paul
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 31-aoû-2020/8-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10600
Détails
Titre : | Étude de la complexité au test de Rorschach via l'eye-tracking |
Auteur : | Florin, Paul |
Date de soutenance : | 31-aoû-2020/8-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Jaspar, Mathieu
Louwette, Séverine |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 96 |
Mots-clés : | [fr] Rorschach [fr] Eye-Tracking [fr] Complexité [fr] Oculométrie [fr] Gaze-Tracking |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le test de Rorschach approche son centenaire et son utilisation reste d’actualité dans bon nombre d’institutions. A l’inverse, l’eye-tracking est un outil assez récent dont l’utilisation se révèle de plus en plus pertinente dans le domaine de la recherche en psychologie.
L’objectif de cette recherche est d’étudier un éventuel lien entre les données oculomotrices (durée des fixations, nombre de fixations, temps total nécessaire à la réponse, etc.) et les variables cotées dans un protocole de Rorschach en Système Intégré (Exner, 2003).
Le protocole consiste en une passation d’un test de Rorschach en Système Intégré (Exner, 2003) digitalisé et affiché sur un écran d’ordinateur. Durant la passation, le sujet va se voir présenter chaque planche trois fois d’affilées. L’appareil d’eye-tracking va alors mesurer les différentes données durant l’observation des planches par le sujet.
Une fois les résultats des deux outils croisés, nous pouvons alors observer les éventuels liens entre des comportements d’exploration et les variables procurées par la cotation du protocole. De plus, les cartes des zones de chaleur permettent, de manière plus globale, d’étudier les éléments saillants inhérents à chaque planche.
De manière générale, nous avons pu remarquer que les réponses jugées « complexes » par le Système Intégré (Exner, 2003) peuvent exprimer cet effort sur différentes variables notamment le total de fixation nécessaire à la réponse ou bien le temps moyen des fixations.
Ensuite, l’analyse des zones de chaleur démontre des saillances sur des zones spécifiques des dix planches originales. Au fil des rencontres avec une même planche qualifiée de structurée, le sujet va détacher son attention de l’axe vertical au profit des localisations latérales. L’analyse qualitative des zones de chaleurs souligne que les éléments interprétés comme des visages démontrent une saillance constante à travers les planches et les sujets.
Enfin, les différents résultats soulignent le rapport étroit qu’entretiennent les réponses et variables mesurées par le Système Intégré (Exner, 2003) avec les comportements d’observation d’un sujet. L’étude de ce rapport étroit permet une meilleure compréhension du fonctionnement profond du test de Rorschach en Système Intégré (Exner, 2003) mais elle permet aussi de tester la robustesse de ses fondements théoriques.
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