Certains gestes pourraient-ils améliorer notre mémoire ?
Costa, Milo
Promotor(s) : Laroi, Frank ; Dehon, Hedwige
Date of defense : 31-Aug-2020/8-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10613
Details
Title : | Certains gestes pourraient-ils améliorer notre mémoire ? |
Author : | Costa, Milo |
Date of defense : | 31-Aug-2020/8-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Laroi, Frank
Dehon, Hedwige |
Committee's member(s) : | Dehon, Hedwige
Bastin, Christine |
Language : | French |
Number of pages : | 71 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Neurosciences & behavior |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Plusieurs études ont montré que serrer le poing gauche ou droit durant 90 secondes augmente l’activité neuronale dans le lobe frontal de l’hémisphère controlatéral (e.g., Harmon-Jones, 2006 ; Peterson et al., 2008). Une étude plus récente s’est intéressée à la possibilité d’utiliser ces activations hémisphériques et d’en tirer profit pour tenter d’améliorer la mémorisation et le rappel d’informations verbales (Propper, McGraw, Brunyé & Weiss, 2013 ; Andreau, J. M., & Torres Batán, S., 2019) en suivant le modèle HERA (qui propose que les régions frontales gauches sont associées à l’encodage et les régions frontales droites à la récupération des souvenirs épisodiques. Comparativement aux autres conditions, ils ont pu effectivement observer que le rappel épisodique était le meilleur lorsque les participants avaient serré le poing droit avant l’apprentissage (activation frontale gauche à l’encodage) et serré le poing gauche (activation frontale droite lors de la récupération). Cependant, à notre connaissance il y a peu d'études publiées sur le sujet ce qui ne nous permet pas d’envisager la robustesse de ce type de manipulation. De plus, les taux d’erreurs dans cette étude étant quasi inexistants, il n’est pas possible de savoir si la manipulation peut également réduire les erreurs mnésiques.
Lors de cette étude, nous avons remplacer le matériel verbal visuel, utilisé par Propper (2013), par des liste DRM verbales. L’introduction de “pièges” dans la mémoire des participants nous à permit d’observer si leur mémoire a été effectivement améliorée par le processus de “hand clenching” de manière générale (les participants rappelleraient alors plus de mot présenté et éviterait les mot-cibles DRM) ou l’effet est dû à une amélioration spécifique du traitement sémantique de la liste (les participants rappelleraient alors plus de mot, qu’ils aient été présentés ou simplement suggérés).
L’objectif de cette étude est de tenter de répliquer l’étude de Propper et al. (2013) et d’examiner dans quelle mesure des effets bénéfiques pourraient également être obtenus sur la résistance aux faux souvenirs de type DRM (Deese, 1959; Roediger et McDermott, 1995) au lieu d’un matériel sans lien sémantique comme dans l’étude originale.
Nous n'avons pas réussi à répliquer les effets obtenus lors de l'étude de Propper (2013), à savoir une augmentation du pourcentage de mot correctement rappelés induite par la condition de clenching optimale. Toutefois, le taux de faux rappel des mots-cibles de la condition optimale était significativement plus faible que ceux des conditions Lenc/Rrec (p = 0,01) et Renc/Rrec (p = 0,006), ainsi que marginalement non différent de la condition Control (p = 0,06) et non statistiquement différent de la condition Lenc/Lrec (p = 0,18). De plus, nos résultats tendent à penser que l'amélioration de mémoire induite par la condition de clenching optimale est de type générale et non spécifique au traitement sémantique.
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