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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Contribution à l'inventaire au champ des maladies de la culture du poivron (Capsicum Anuum L.) dans la commune de Kenscoff (Haïti) et évaluation des méthodes de lutte pratiquées par les producteurs

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Desrosiers, Mackenson ULiège
Promoteur(s) : Massart, Sébastien ULiège ; Cognet, Stéphane ULiège
Date de soutenance : 8-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10657
Détails
Titre : Contribution à l'inventaire au champ des maladies de la culture du poivron (Capsicum Anuum L.) dans la commune de Kenscoff (Haïti) et évaluation des méthodes de lutte pratiquées par les producteurs
Titre traduit : [en] CONTRIBUTION TO THE FIELD INVENTORY OF DISEASES IN BELL PEPPER (CAPSICUM ANUUM, L) CULTIVATION IN THE COMMUNE OF KENSCOFF (HAΪTI) AND EVALUATION OF THE CONTROL METHODS PRACTICED BY PRODUCERS
Auteur : Desrosiers, Mackenson ULiège
Date de soutenance  : 8-sep-2020
Promoteur(s) : Massart, Sébastien ULiège
Cognet, Stéphane ULiège
Membre(s) du jury : Jijakli, Haissam ULiège
De Clerck, Caroline ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 68
Mots-clés : [fr] Méthodes de lutte
[fr] pesticides
[fr] maladies
[fr] producteurs
[fr] poivron
[fr] Kenscoff
Discipline(s) : Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master de spécialisation en production intégrée et préservation des ressources naturelles en milieu urbain et péri-urbain
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] La culture du poivron est très importante sur le plan économique pour les maraichers haïtiens. Cependant, partout où elle est cultivée dans le pays, cette culture subit de fortes pressions parasitaires qui limitent sa productivité au champ. À Kenscoff, dans le but d’inventorier les principales maladies auxquelles cette culture est confrontée et d’évaluer les méthodes de lutte pratiquées par les producteurs, une étude a été menée durant la période de mai à juillet 2020 au moyen des enquêtes et des observations de terrain. Pour la partie d’enquête, les producteurs ont été sélectionnés par la méthode d’enquête non probabiliste avec la technique boule de neige. Un total de 120 producteurs ont été interrogés à raison de 40 producteurs par localité (Lefèvbre, Robin, Furcy). Les localités ont été choisies en fonction de l’altitude et les types de sols.
Pour les trois localités enquêtées, l’analyse descriptive des données nous a permis de noter une forte dominance du genre masculin (93 %) parmi les producteurs, contre seulement 7 % du genre féminin. Les producteurs impliqués dans cette culture ont une moyenne d’âge de 47,77 ± 11,23 ans. Le niveau d’instruction primaire est le plus rencontré chez les producteurs de poivron avec un pourcentage de 51 %, suivi des analphabètes avec 30 %, ceux qui ont un niveau secondaire représentent 18 % de notre échantillon. Les résultats ont montré également que plus de 90 % des producteurs enquêtés ont une expérience de plus de 5 ans dans la production du poivron. S’agissant de la connaissance des maladies, plus de 75 % des agriculteurs reconnaissent les symptômes des maladies et considèrent l’anthracnose, le flétrissement bactérien, la gale bactérienne et la nécrose apicale des fruits comme les plus dommageables au niveau de leurs plantations. En plus, 80% d’entre-deux déclarent que les stades de développement et de fructification sont les sensibles aux agents pathogènes. Les principales maladies recensées au moment des observations sont : l’oïdium, les maladies virales, le mildiou, la fusariose, l’anthracnose, la pourriture racinaire, la moucheture bactérienne, la gale bactérienne, le chancre bactérien et les carences en éléments nutritifs.
Les problèmes phytosanitaires sont contrôlés par les pratiques culturales et la lutte chimique. Cependant, les producteurs priorisent la lutte chimique. Pour ce faire, ils utilisent des pesticides chimiques de synthèse. Les informations fournies sur l’emballage des produits ne sont pas mises en pratique par les producteurs.
Pour l’ensemble des localités enquêtées, les résultats des observations montrent que l’oïdium et les viroses sont les plus répandus. Avec une incidence moyenne de 57 %, l’oïdium est la plus prédominante, suivie des maladies virales avec 33%.


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  • Desrosiers, Mackenson ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

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