Le choix de ne pas faire d'enfant pour "sauver la planète" : entre engagement écologique et logique de justification
Schmitz, Louise
Promoteur(s) : Pirotte, Gautier
Date de soutenance : 28-aoû-2020/4-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10675
Détails
Titre : | Le choix de ne pas faire d'enfant pour "sauver la planète" : entre engagement écologique et logique de justification |
Auteur : | Schmitz, Louise |
Date de soutenance : | 28-aoû-2020/4-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Pirotte, Gautier |
Membre(s) du jury : | Gavray, Claire
Nisen, Laurent |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Sociologie de la famille [fr] Démographie [fr] Croissance démographique mondiale [fr] Ecologie [fr] Non-parentalité [fr] Refus d'enfant [fr] Féminisme [fr] Ecoféminisme [en] GINKs [en] BirthStrike |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Sociologie & sciences sociales Sciences sociales & comportementales, psychologie > Géographie humaine & démographie |
Public cible : | Chercheurs Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de la population et du développement, à finalité spécialisée Coopération Nord-Sud |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences Sociales |
Résumé
[fr] Ce mémoire cherche à comprendre comment certaines personnes en viennent à refuser d’avoir un enfant pour des raisons liées à la dégradation de l’environnement et à la croissance démographique mondiale – phénomène qui semble se diffuser à travers l’Occident. Pour contextualiser le phénomène, les principales théories démographiques et écologiques et les enjeux y étant liés sont présentés, ainsi que quelques mouvements militants aux revendications multiples (contrôle des naissances imposé, planning familial, éducation, sensibilisation, etc.). Ensuite, une introduction à la sociologie de la famille et les perspectives sociologiques sur la (non-)parentalité permettent de cadrer les rôles familiaux et les attentes sociales quant à la parentalité. Les courants féministe et écoféministe s’ajoutent également au cadre théorique afin de cerner la condition féminine par rapport aux décisions de (non-)reproduction (liberté d’action des femmes, autorité masculine/patriarcale, etc.). Plus précisément, cette recherche tente, via une méthode qualitative basée sur des entretiens semi-directifs menés avec des personnes ne voulant pas d’enfant, de voir dans quelle mesure cette double crainte écologique et démographique représente l’élément déclencheur de ce choix ou si elle constitue plutôt un argumentaire permettant de justifier ce choix face à la pression sociale pro-nataliste.
Citer ce mémoire
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