Analyse du cycle de vie et coût du cycle de vie dans la rénovation des logements en Belgique - Analyse comparative de différents matériaux et techniques
Bodmer, Martin
Promotor(s) : Attia, Shady
Date of defense : 7-Sep-2020/9-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/10728
Details
Title : | Analyse du cycle de vie et coût du cycle de vie dans la rénovation des logements en Belgique - Analyse comparative de différents matériaux et techniques |
Translated title : | [en] Life cycle analysis and life cycle cost for residential buildings retrofitting in Belgium - Comparative analysis of materials and techniques |
Author : | Bodmer, Martin |
Date of defense : | 7-Sep-2020/9-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Attia, Shady |
Committee's member(s) : | Ruellan, Guirec
Reiter, Sigrid |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Analyse du cycle de vie [fr] Coût du cycle de vie [fr] Rénovation énergétique [fr] Matériaux régénératifs |
Discipline(s) : | Engineering, computing & technology > Architecture Engineering, computing & technology > Materials science & engineering |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en ingénieur civil architecte, à finalité spécialisée en ingénierie architecturale et urbaine |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences appliquées |
Abstract
[fr] La rénovation des logements existants est une excellente opportunité de réduire l’impact environnemental du secteur de la construction. Pour mener des campagnes de rénovation à large échelle dans le futur, il est impératif de les élaborer en amont, dès aujourd’hui, afin qu’elles soient réellement durables.
Dans cette étude, l’analyse du cycle de vie (ACV) et le coût du cycle de vie (CCV) permettent de déterminer les matériaux et techniques de rénovation les plus pertinents du point de vue environnemental et financier. Cette approche se base sur la méthodologie MMG développée dans le cadre de l’outil belge TOTEM. Les résultats environnementaux sont exprimés en valeur monétaire grâce à la monétisation.
Le cas d’étude de ce travail est une maison quatre façades unifamiliale datant de 1960, peu performante, et représentative du stock bâti belge. Des entretiens avec des producteurs de matériaux écologiques wallons et des entrepreneurs en construction ont permis de dégager plusieurs pistes de rénovation. Les différentes parties de l’enveloppe du bâtiment sont étudiées de façon indépendante, puis les résultats sont assemblés pour construire trois scénarios de rénovation de l’ensemble du bâtiment.
Les résultats mettent en évidence que l’impact des matériaux sur le bilan environnemental après rénovation varie de 30 à 45%. Les économies environnementales sont d’environ 80% pour tous les scénarios par rapport à la situation existante. Elles sont si conséquentes qu’elles relativisent l’importance du choix des matériaux. Le critère le plus déterminant est le coût des travaux. L’investissement semble peu rentable du point de vue économique. Au final, ce qui importe le plus est de rénover coûte que coûte, pour faire baisser l’impact environnemental de l’énergie opérationnelle, indépendamment de la technique utilisée pour cela.
Néanmoins, les résultats montrent qu’il est possible de rénover à bas coût tout en réduisant l’impact environnemental. Une configuration idéale est atteinte avec : une post-isolation des murs creux avec des fibres de laine de verre et un panneau de polystyrène enduit en façade, une insufflation d’ouate de cellulose en toiture et l’installation de châssis bois double vitrage.
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