Effet du silicium sur la préférence alimentaire et le développement de Spodoptera exigua
Hanciaux, Noë
Promoteur(s) : Verheggen, François
Date de soutenance : 28-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10924
Détails
Titre : | Effet du silicium sur la préférence alimentaire et le développement de Spodoptera exigua |
Auteur : | Hanciaux, Noë |
Date de soutenance : | 28-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Verheggen, François |
Membre(s) du jury : | Cornelis, Jean-Thomas
Charles, Catherine Leroy, Nicolas |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 90 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Entomologie & lutte antiravageur |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : sciences et technologies de l'environnement, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Le silicium est un élément ubiquiste présent en abondantes quantités dans la croûte terrestre. Bien qu’ayant été dénigré par le passé, il est désormais considéré comme étant bénéfique pour les plantes en raison de son rôle dans la résistance à divers stress abiotiques et biotiques. Le silicium confère une barrière mécanique à la plante en rigidifiant les tissus végétaux et provoque également des changements nutritionnels et biochimiques qui améliorent les défenses des plantes face aux insectes phytophages. En augmentant ses teneurs dans des plants de Zea mays cultivés en hydroponie, le but de ce travail est de déterminer, dans un premier temps, si l’accumulation du silicium dans la plante impacte le comportement et le développement de Spodoptera exigua, un insecte ravageur cosmopolite. Dans un deuxième temps, l’apport de quantités contrastées en silicium aux plantes permet de vérifier si un écart minimal en termes de teneurs en silicium est nécessaire pour induire des perturbations à l’insecte. Les résultats montrent que le silicium provoque des modifications de comportement pour les larves au cinquième stade, celles-ci préférant consommer des feuilles qui en sont dépourvues. La conversion en masse corporelle est moins efficace et la quantité de fèces est moins importante lorsque la matière végétale est enrichie en silicium. Ceci provoque une réduction de la croissance des larves, retarde leur nymphose et augmente la mortalité des premiers stades larvaires. Enfin, il s’avère que certains paramètres (taux de mortalité et durée des stades larvaire) ne sont pas modifiés lorsque le silicium n’est pas apporté en quantités suffisantes, soulignant ainsi l’importance de la qualité de l’enrichissement sur les défenses des plantes.
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