Brucella spp. chez les mammifères marins
Leboutte, Laure-Anne
Promoteur(s) : Mainil, Jacques
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/11790
Détails
Titre : | Brucella spp. chez les mammifères marins |
Titre traduit : | [en] Brucella spp. in marine mammals |
Auteur : | Leboutte, Laure-Anne |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Mainil, Jacques |
Membre(s) du jury : | Mignon, Bernard
Saegerman, Claude Thiry, Damien |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 32 pages |
Mots-clés : | [en] Brucellosis [en] Marine mammals [en] Brucella [fr] Brucellose [fr] Mammifères marins [fr] Brucella pinnipedialis [fr] Brucella ceti |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La brucellose est une zoonose induite par une bactérie Gram négative qui appartient au genre Brucella (B.) Elle se rencontre à la fois chez les animaux domestiques et chez les animaux sauvages dont les mammifères marins.
Chez ces derniers, B. ceti et B. pinnipedialis ont été isolées pour la première fois en 1994, en Écosse et en Californie, respectivement chez des cétacés et des pinnipèdes. Depuis lors, des évidences sérologiques et bactériologiques ont démontré la présence de ces bactéries partout dans le monde mais également chez d’autres espèces. Des séroprévalences ont notamment été mises en évidence chez des ours polaires et chez des loutres. L’incidence réelle de la brucellose reste cependant difficile à établir étant donné le mode de vie de ces mammifères et leur répartition mondiale.
Les voies de transmission de cette maladie n’ont pas encore été clairement établies mais il semblerait que des vers pulmonaires soient impliqués dans la transmission et que des poissons puissent être des hôtes intermédiaires. À ce jour, aucune preuve n’a pu le confirmer. Il en est de même quant à la contamination de l’homme, on ne sait pas comment celui-ci s’infecte. Seul quatre cas ont déjà été décrits : un laborantin et trois cas acquis de manière naturelle. Pour ces derniers, il n’a pas été possible de trouver la source de l’infection : il n’y avait pas eu de contact avec des mammifères marins. Cependant, il y avait eu consommation de poissons ou de fruits de mer crus, ce qui pourrait suggérer une transmission de la bactérie via des hôtes intermédiaires.
Il semblerait que ces bactéries provoquent des avortements chez les mammifères marins mais la plupart du temps elles sont retrouvées chez des animaux cliniquement sains ou qui sont déjà morts échoués. Un diagnostic de certitude sera donc difficile à poser en se basant uniquement sur la clinique comme c’était déjà le cas pour les souches terrestres.
Il existe encore beaucoup d’inconnues concernant les brucelles impliquées chez les mammifères marins. La vie sous-marine de ces espèces n’en facilite pas l’étude mais on peut espérer qu’à l’avenir des recherches complémentaires seront réalisées et permettront d’en apprendre davantage.
[en] Brucellosis is a zoonotic disease induced by a Gram-negative bacterium from the Brucella (B.) genus. The disease can be found both in domestic and wild animals such as marine mammals.
Among the latter, B. ceti and B. pinnipedialis were first isolated in 1994 in Scotland and California from cetaceans and pinnipeds respectively. Since then, serological and bacterial evidence has shown the presence of the bacteria all over the world but also in other species. Seroprevalences have been detected in polar bears and otters. However, the real incidence of brucellosis remains difficult to establish given the lifestyle of these mammals and their worldwide distribution.
The exact way of transmittance is unknown, but a hypothesis suggests that lung worms could be involved in transmission and that fish could act as intermediate hosts but these hypotheses haven not been confirmed yet. The same is true for the contamination of humans, four cases have already been described : a laboratory technician and three cases acquired naturally. For the latter, it was not possible to find the origin of the infection. There had been no contact with marine mammals, however, raw fish or seafood had been consumed which could suggest a transmission of the bacteria through intermediate hosts.
It appears that the bacteria induce abortions in marine mammals, but most of the time the bacteria are found in animals that are clinically healthy or that have already died stranded. A definite diagnosis will therefore be difficult to make on the basis of clinical findings alone, as was already the case for terrestrial strains.
There are still many unknowns with Brucella involved in marine mammals. The marine lifestyle of these species complicates the study of these bacteria, but hopefully more research will be carried out in the future, allowing us to learn more about the subject.
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