Le SARS-CoV-2 est-il un nouveau virus à risque chez les animaux de compagnie et plus particulièrement chez les mustélidés ?
Romain, Elodie
Promoteur(s) : Thiry, Etienne
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/11792
Détails
Titre : | Le SARS-CoV-2 est-il un nouveau virus à risque chez les animaux de compagnie et plus particulièrement chez les mustélidés ? |
Titre traduit : | [en] SARS-CoV-2 a risk for pets and particularly for mustelids? |
Auteur : | Romain, Elodie |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Thiry, Etienne |
Membre(s) du jury : | Humblet, Marie-France
Linden, Annick |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] SARS-CoV-2 [fr] COVID-19 [fr] mustélidés [fr] animaux de compagnie |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] En 2019, dans la ville de Wuhan en Chine, une nouvelle maladie a émergé en santé humaine : la Covid-19. L’agent étiologique est le SARS-CoV-2. Suite à la forte propagation virale, l’OMS a décidé, en janvier 2020, de la déclarer comme pandémie.
Le SARS-CoV-2 est un Betacoronavirus se transmettant principalement via les voies respiratoires. Suite au contact avec son récepteur cible, le récepteur ACE2, le virus sera internalisé et commencera sa réplication au sein de la cellule hôte.
L’espèce animale à l’origine de la transmission serait la chauve-souris. La probabilité d’un hôte intermédiaire n’est pas à exclure. Cependant, celui-ci n’est pas encore déterminé mais de nombreuses recherches suggèrent que ce serait le pangolin.
Suite à des mutations dans le génome, le caractère zoonotique du SARS-CoV-2 peut suggérer l’éventualité d’une transmission de l’homme aux animaux domestiques et inversement. De plus, de nombreux cas d’animaux de compagnie positifs pour le SARS-CoV-2 ont été détectés. Tous ces éléments tendent à nous demander quel risque représente ce virus pour les animaux de compagnie. De ce fait, de nombreuses études ont été menées afin de déterminer le risque.
Les mustélidés (visons et furets) mais également le hamster doré et le chat ont une sensibilité accrue vis-à-vis du virus. Les visons ont montré une sensibilité naturelle au virus avec un risque de contamination de l’homme. Les furets ont montré une sensibilité principalement expérimentale avec quelques infections naturelles détectées.
Dans de nombreux élevages de visons touchés par le SARS-CoV-2, la transmission des animaux au personnel a été mise en évidence. Ce risque de transmission remet en question l’éventualité d’une vaccination. Concernant la vaccination, la Russie et les Etats-Unis ont tous deux développé un vaccin afin de protéger les espèces sensibles.
Depuis le début de la pandémie, de nombreux variants ont vu le jour. Parmi ceux-ci, le variant B.1.1.7 a été identifié chez des animaux de compagnie, provoquant des myocardites.
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