Le béton chaud-chanvre projeté/banché en paroi verticale, peut-il être une solution environnementalement positive ?

Abstract

Depuis 1985, en Belgique, de nombreuses normes sont mises en place afin de réduire la consommation énergétique des bâtiments après construction. Ces normes particulières portées sur la performance des équipements (HVAC notamment) et sur la capacité des parois à garder l’énergie produite à l’intérieur du bâtiment ont mis en lumière une nouvelle problématique environnementale. Les constructions nécessitant davantage de matériaux et d’équipements techniques pour atteindre les standards, la part d’énergie grise de ces derniers au sein du bâti est en augmentation, jusqu’à prendre le dessus sur l’énergie consommée par le bâtiment en fonctionnement.

Par cette recherche, je souhaite déterminer les potentialités d’un matériau de construction : le béton chaux-chanvre. Le cas du béton chaux-chanvre est particulièrement intéressant car de nombreuses qualités sont citées à son propos : thermique, acoustique, hygrométrique, etc., mais aussi, comme l’affirme l’entreprise liégeoise de BCC projeté ChanvrEco : le faible impact environnemental et le bilan carbone négatif de ce matériau. Comment justifier de tels propos ?

Pour tenter de répondre à cette question, je porte un regard sur les banques de données et les outils d’aide à la décision concernant l’impact environnemental des matériaux de construction : TOTEM, KBOB, … J’ai également contacté différents acteurs du milieu, scientifique ou non : TOTEM, LESBAT (KBOB), ValBiom, ChanvrEco, …