L'étude du rond-point « les trois godelles » de la ville de Commercy. Une vache bleue, revêtue d'un gilet jaune. Comment sommes-nous passés d'une contestation sociale en rue à celle du rond-point ?

Abstract

Le phénomène des gilets jaunes demeure un acte spatial. Ce pourquoi je propose un regarde de spectateur, faisant face au théâtre de l’existence. N’ayant participé aux événements appartenant au passé, j’observe la scène et son décor, tout en écoutant la narration de l’acte impliquant des acteurs.

La scène serait un rond-point, disposé sur un décor ayant pour toile de fond des habitations de toutes époques, des édifices abritant une fonction républicaine ainsi que des boites métalliques proposant des biens propres à la consommation.

Nous partons d’un postulat, le fait que l’architecture est un outil servant un pouvoir, s’exerçant sur un espace-temps donné. Un outil pouvant être observé et analysé afin d’en comprendre les mécanismes l’animant. À l’instar du domaine de Versailles ou des avenues Haussmanniennes, qui en leur temps, furent les outils reflétant le pouvoir institué. Tel un archéologue, nous allons observer ce que les gilets jaunes souhaitent nous montrer, le rond-point. L’objectif de ce projet est d’appréhender l’édification spatiale du pouvoir comme moyen de lecture le caractérisant.