La perception par les mineurs placés en IPPJ des soutiens (in)formels qui leur permettent une éventuelle sortie de la délinquance : réinsertion sociale lors de cette crise sanitaire

Abstract

La recherche sur le désistement assisté se préoccupe de la manière dont les soutiens formels et informels assistent le processus de cessation des infractions. La présente étude vise à analyser la perception par les mineurs judiciarisés des soutiens et des aides formels et/ou informels qui leur permettent une éventuelle sortie de la délinquance. De plus, nous nous interrogerons sur la perception qu’ils ont de leur réinsertion sociale lors de cette crise sanitaire. Il s’agit donc d’une analyse qualitative ayant pour objectif de recueillir le discours de jeunes placés au sein d’IPPJ et ce, au moyen d’entretiens semi-structurés individuels. L’échantillon se compose de vingt jeunes dont onze garçons présents au sein de l’IPPJ de Saint-Hubert, en centre fermé, et de neuf filles provenant de l’IPPJ de Saint-Servais, en section éducation. Nous pouvons constater que les soutiens apportés aux jeunes, qu’ils soient formels ou informels, apparaissent comme une source importante d’aide pour sortir de la délinquance. La plupart des mineurs expriment avoir besoin d’aide pour sortir de la délinquance. Concernant la réinsertion sociale, celle-ci parait plus difficile lors de cette crise sanitaire, remplie d’obligations et de restrictions supplémentaires.