Intérêt de l'étude du microbiote pulmonaire dans la bronchectasie canine
Kéfer, Alice
Promotor(s) : Clercx, Cecile
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/11866
Details
Title : | Intérêt de l'étude du microbiote pulmonaire dans la bronchectasie canine |
Translated title : | [en] Interest of the pulmonary microbiota study in canine bronchiectasis |
Author : | Kéfer, Alice |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Clercx, Cecile |
Committee's member(s) : | Etienne, Anne-Laure
Marlier, Didier Seabra Campos, Sonia |
Language : | French |
Number of pages : | 45 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La bronchectasie se définit comme la dilatation progressive et irréversible des bronches suite à une perte d’intégrité de la paroi bronchique, due à une inflammation chronique. Les causes de bronchectasie sont encore assez difficiles à définir mais on sait qu’elle est associée à plusieurs maladies respiratoires. Jusqu’ici, on la traitait à l’aide d’antibiotiques par voie orale pendant plusieurs semaines et cette technique n’était pas forcément efficace.
L’étude du microbiote pulmonaire chez les animaux est assez récente. Il y a peu de temps, les poumons étaient encore considérés comme totalement stériles. Récemment, on a découvert qu’un microbiote complexe peuplait les poumons et que celui-ci pouvait varier en fonction du milieu de vie ou d’une pathologie quelconque. La plupart du temps, on effectue une culture du liquide de lavage broncho-alvéolaire afin d’analyser le microbiote pulmonaire. Bien que pour l’instant, cette technique ne soit employée que pour la recherche, dans un futur proche, le séquençage de l’amplicon de l’ADNr 16S pourrait devenir la plus utilisée. En effet, cette technique permet de détecter des bactéries difficiles voire impossibles à faire pousser sur culture et traduit donc la population bactérienne globale des poumons. De plus, c’est une technique assez rapide et qui met en évidence l’altération de cette population bactérienne lors d’une pathologie.
L’étude conduite par le Docteur Clercx n’étant pas encore entièrement terminée, le but de ce travail n’est pas d’en discuter les résultats mais plutôt de présenter l’intérêt de ce type d’étude. Bien qu’elle comporte certaines limites, l’étude du microbiote pulmonaire dans la bronchectasie canine, sur base des résultats des recherches ayant déjà été faites à propos d’autres pathologies, sera très utile pour établir de meilleures stratégies et identifier des cibles thérapeutiques plus précises.
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