Comparaison des techniques d'imagerie médicale pour diagnostiquer le shunt porto-systémique chez le chien
Elis, Cassandre
Promotor(s) : Busoni, Valeria
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/11868
Details
Title : | Comparaison des techniques d'imagerie médicale pour diagnostiquer le shunt porto-systémique chez le chien |
Author : | Elis, Cassandre |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Busoni, Valeria |
Committee's member(s) : | Claeys, Stephanie
Peeters, Dominique |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les shunts porto-systémiques sont des anomalies vasculaires reliant la circulation porte à la circulation systémique sans passer par le foie, ce qui entraine une altération de l’apport sanguin hépatique et par conséquent une microhépatie. Il s’agit dans la plupart des cas d’anomalies congénitales qui se déclarent via des signes cliniques typiques au début de la vie de l’animal. Les autres cas sont le résultat d'altérations de la compliance du parenchyme hépatique et se présentent chez les animaux plus âgés secondairement à une hypertension portale. Les shunts congénitaux sont généralement uniques et les shunts acquis multiples. Ils sont soit intra-hépatiques, soit extra-hépatiques. On classe grossièrement les shunts intrahépatiques en gauche, droit et central. Les shunts extra-hépatiques eux, sont nommés selon le vaisseau à partir duquel ils se détachent mais également celui sur lequel ils s'abouchent.
L’identification et la caractérisation anatomique de ces shunts représentent un certain défi diagnostique. De nombreuses modalités différentes d’imagerie médicale peuvent fournir des informations sur ces shunts, chacune présentant ses avantages et ses limites.
La radiographie permet de détecter certains signes indirects, comme la microhépatie, la néphromégalie et des calculs urinaires. Cependant elle ne permet pas l’identification directe du shunt.
L’angiographie porte nécessite d’injecter un produit de contraste dans les veines mésentériques ou spléniques et ensuite de réaliser un radiographie ou le réseau porte sera alors mis en évidence.
L’ échographie permet la visualisation directe du shunt moyennant certaines difficultés qui varient en fonction du type de shunt mais également en fonction de l’opérateur qui pratiquera l’examen.
La scintigraphie est une technique de détection des shunts qui se réalise en administrant un radionucléide dont nous pourrons calculer la quantité qui court-circuite le foie. Cela nous permet donc de quantifier la fraction de shunt.
L’angiographie par tomodensitométrie permet d’obtenir des images en coupes transversales de l’animal mais également de s’en servir pour réaliser des représentations tridimensionnelles de l’anatomie vasculaire porte.
L’angiographie par résonnance magnétique est également utilisée comme méthode d’angiographie volumétrique.
Chaque technique possède ses avantages et ses limites, que ce soit en terme d’invasivité, de disponibilité, de coût, de capacité diagnostic et de qualité d’image. Critères qu’il sera important de prendre en compte lors de la prise en charge d’un cas de shunt porto-systémique. Effectivement, une caractérisation précise de l’anatomie de ces shunts permet de savoir en premier lieu si le shunt est opérable et si c’est le cas, de faciliter son identification durant la laparotomie exploratrice mais également de diminuer le temps opératoire et la morbidité.
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