Place de la thérapie cellulaire dans le traitement de la fourbure du cheval
Feron, Elise
Promotor(s) : Serteyn, Didier
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/11958
Details
Title : | Place de la thérapie cellulaire dans le traitement de la fourbure du cheval |
Translated title : | [en] Place of cell therapy in the treatment of horse laminitis |
Author : | Feron, Elise |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Serteyn, Didier |
Committee's member(s) : | Fraipont, Audrey
Salciccia, Alexandra Sandersen, Charlotte |
Language : | French |
Number of pages : | 62 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] À l’heure actuelle, il existe plusieurs traitements disponibles sur le marché afin d’aider les chevaux atteints de fourbure. Cependant, aucun d’entre eux ne permet d’apporter un effet curatif. Ceux-ci, ne permettent que de soulager la douleur de l’animal, de diminuer l’inflammation et de traiter la ou les causes sous-jacente(s) afin de minimiser la mise en place de lésions pouvant parfois s’avérer irréversibles et nécessitant, dans certains cas, l’euthanasie de l’animal. Néanmoins, au vu des progrès permis par la thérapie cellulaire à base de cellules souches mésenchymateuses, notamment dans le cadre de tendinopathies et d’arthrose équines, la question de savoir si une telle thérapie pourrait nous apporter l’effet curatif recherché lors de fourbure s’est posée.
À la suite de recherches et d’analyses au sein de la littérature scientifique, j’ai pu expliquer et détailler de manière approfondie les mécanismes pathophysiologiques précis se mettant en place lors du développement de fourbure, ainsi que les diverses propriétés thérapeutiques des cellules souches mésenchymateuses. Suite à cela, j’ai mis en parallèle les mécanismes pathophysiologiques de la fourbure et les propriétés des cellules souches. Ce qui m’a permis de mettre en évidence un intérêt théorique d’utilisation de la thérapie cellulaire chez les chevaux fourbus. Ensuite, je me suis rendue au Centre de l’Oxygène, de Recherche et Développement de l’université de Liège afin de tester cet intérêt théorique d’un point de vue expérimental. Les expériences réalisées afin de tester ce potentiel s’étant avérées concluantes, j’ai pu en conclure que la thérapie cellulaire possédait bel et bien une place au sein du traitement de la fourbure. Non seulement les cellules souches mésenchymateuses pourraient éviter la formation de lésions considérables mais, en plus, elles pourraient permettre la réparation des tissus lamellaires qui auraient été gravement touchés.
Cependant, j’ai pu constater que peu d’études avaient été réalisées, que ce soit pour tester l’efficacité de la thérapie cellulaire en elle-même ou pour tester un protocole thérapeutique précis chez des chevaux atteints de fourbure. Ceci prouve que l’utilisation de la thérapie cellulaire lors de fourbure n’est encore qu’un projet prometteur à étudier afin de pouvoir établir une thérapie qui pourrait, peut-être un jour, éradiquer ce fléau équin.
Je me suis donc intéressée sur ce qui a été dit au sein de la littérature afin d’établir un protocole thérapeutique précis à base de cellules souches mésenchymateuses, le plus approprié et sécurisé possible, qui demandera à être testé et adapté afin d’ouvrir une piste vers une potentielle thérapie curative.
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