Quels sont les apports des antiviraux et des immunostimulants dans le traitement du coryza félin par rapport aux thérapies conventionnelles ?
Testevide, Benjamin
Promoteur(s) : Gustin, Pascal
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/11979
Détails
Titre : | Quels sont les apports des antiviraux et des immunostimulants dans le traitement du coryza félin par rapport aux thérapies conventionnelles ? |
Titre traduit : | [en] What contributions antivirals and immunostimulants bring to the treatment of upper respiratory tract disease in cats compared to conventional therapy? |
Auteur : | Testevide, Benjamin |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Gustin, Pascal |
Membre(s) du jury : | Art, Tania
Cambier, Carole Desmet, Christophe |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Calicivirus, Herpesvirus, Antiviraux, Immunostimulants |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le coryza félin est fréquemment rencontré chez les chats, il est principalement causé par 2 agents étiologiques : l’herpèsvirus félin (FeHV-1) et le calicivirus félin (FCV). Les signes cliniques majeurs associés à cette infection sont les suivants : jetage nasal, épiphora, lésion buccale. Aujourd’hui, il existe toute une série de traitements possibles pour contrôler cette maladie. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés plus précisément aux effets secondaires et à l’efficacité des antiviraux et des immunostimulants.
Dans un premier temps, nous avons mentionné les effets secondaires pouvant être induits par ces molécules. Il en ressort que l’usage des antiviraux doit être raisonné, car un certain nombre d’entre eux peuvent induire des effets indésirables irréversibles graves. Il faut toujours s’assurer que ceux-ci ne sont pas dangereux chez le chat pour une voie d’administration et une posologie donnée. La plupart de ces molécules n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché en médecine vétérinaire. Pour pouvoir les utiliser, il faut donc avoir recours à la cascade thérapeutique. Dès lors, si un problème survient et que le vétérinaire n’a pas vérifié tous ces aspects, sa responsabilité pourrait être mise en cause.
Dans un second temps, nous avons étudié l’efficacité de ces molécules chez les chats infectés par FeHV-1 et ou FCV. La plupart des études que nous avons pu lire présentaient des biais et ont été réalisées sur un faible nombre d’animaux. Cependant, certaines molécules offrent des perspectives encourageantes. Avant de pouvoir généraliser leur utilisation, des études portant sur un plus grand nombre d’animaux et avec un meilleur niveau de preuve scientifique doivent être réalisées. Face à un chat atteint de coryza, nous n’utiliserions donc pas les antiviraux et les immunostimulants en première ligne mais plutôt en seconde ligne suite à un échec thérapeutique des traitements symptomatiques.
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