Propagation et fixation du virus de la maladie du bec et des plumes chez les psittacidés, comment l'empêcher ?
Leclerc, Lisa
Promoteur(s) : Schurmans, Stephane
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12032
Détails
Titre : | Propagation et fixation du virus de la maladie du bec et des plumes chez les psittacidés, comment l'empêcher ? |
Titre traduit : | [en] How can we prevent the spread and fixation of the Beak and Feather Disease Virus in psittacides? |
Auteur : | Leclerc, Lisa |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Schurmans, Stephane |
Membre(s) du jury : | Marichal, Thomas
Sabatel, Catherine |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 26 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La maladie du bec et des plumes chez les psittacidés est due à un circovirus, membre de la famille des circoviridae. Il s’est dispersé à travers le monde par l’exportation légale et illégale de ces oiseaux. Sa petite taille lui permet de varier énormément et d’ainsi avoir plusieurs sous-variants. Il s’adapte à son hôte et échappe à l’immunité. Il peut avoir différentes formes cliniques ; suraiguë, aïgue ou chronique. Les signes cliniques sont hôte-dépendant et ne dépendent pas de leurs génomes. Le virus infecte un hôte horizontalement par voie aérogène, feco-orale depuis les fèces ou depuis la poussière de plumes et verticalement de la mère à l’œuf. Le virus s’attaque à plusieurs cellules du corps. Dans toutes les formes, il atteint la lignée lymphoïde en conduisant les cellules à l’apoptose. Il apparaît également une hyperplasie des cellules épithéliales pour les structures telles que le bec et les plumes chez les espèces les plus sensibles. Nous pouvons remarquer une variation dans l’excrétion du virus en fonction de la saison. Nous voyons un effet sur la prévalence du virus chez les jeunes nicheurs pour la ler saison de reproduction avec une préférence pour les femelles. La détection de ce virus peut se faire par plusieurs méthodes selon l’objectif visé. La complexité de la biosécurité est due au fait qu’il existe des réservoirs environnementaux ainsi que plusieurs espèces d’oiseaux réservoirs. L’introduction dans un élevage d’un animal infecté peut être fatale, avec une destruction du cheptel entier agrémenté d’une désinfection et d’un vide sanitaire approprié. Empêcher ce scénario nécessite des tests PCR avant de quitter l’élevage d’où il provient ou de ne pas introduire de nouveaux oiseaux. Pour les particuliers ne possédant qu’un oiseau infecté, il existe des traitements : l’un à base d’interféron de poulets mais très onéreux, l’autre à base de β-(1.3/1.6)-D-glucan, une substance immunomodulatrice mais l’étude actuelle ne permet pas la certitude de son efficacité. Un vaccin est en cours d’étude, ce qui serait une grande avancée dans la biosécurité en élevage et l’arrêt de la propagation de ce virus dans la nature.
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