Virus du Nil occidental : quel pourrait-être l'impact du réchauffement climatique sur son aire de répartition en Europe ?
Janvier, Romane
Promoteur(s) : Delguste, Catherine
Date de soutenance : 22-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12077
Détails
Titre : | Virus du Nil occidental : quel pourrait-être l'impact du réchauffement climatique sur son aire de répartition en Europe ? |
Titre traduit : | [en] West Nile virus : what could be the impact of global warming on its range in Europe ? |
Auteur : | Janvier, Romane |
Date de soutenance : | 22-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Delguste, Catherine |
Membre(s) du jury : | Clinquart, Antoine
Antoine-Moussiaux, Nicolas Detilleux, Johann Farnir, Frederic Garigliany, Mutien-Marie Hornick, Jean-Luc Jauniaux, Thierry Linden, Annick Scippo, Marie-Louise |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 43 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le virus du Nil occidental est responsable de la maladie de la fièvre du Nil occidental à travers le monde. Il s’agit d’une maladie vectorielle principalement transmise par certaines espèces de moustiques comme Culex pipiens en Europe. Les études montrent que l’espèce Culex torrentium, plus présente dans le Nord de l’Europe est pourtant l’espèce la plus permissive au virus dans nos régions. Il semblerait donc que les températures actuelles ne permettent pas une transmission correcte. Ces températures semblent donc, pour le moment, contenir l’expansion du virus en dehors des pays du Nord de l’Europe.
Il a été prouvé que des températures plus importantes permettaient une meilleure transmission du virus et une plus forte activité des moustiques. Avec le réchauffement climatique, les températures devraient augmenter de plusieurs degrés Celsius au cours des prochaines années. Le virus pourrait alors être capable de se transmettre plus facilement et ainsi se répandre dans de nouvelles zones géographiques encore indemnes actuellement. La présence de moustiques compétents dans ces zones, tel que Culex torrentium, étant déjà prouvée. L’augmentation des températures pourrait entrainer une augmentation du nombre d’épidémies chez l’Homme et le cheval, tous deux sensibles au virus du Nil occidental.
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